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Parce que les battements d'un coeur sont incontrôlables ft Alex (et Malin?) [HOT]

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MessageSujet: Parce que les battements d'un coeur sont incontrôlables ft Alex (et Malin?) [HOT] Parce que les battements d'un coeur sont incontrôlables ft Alex (et Malin?) [HOT] EmptyMer 16 Mai - 11:32

    J’étais allongée dans mon lit depuis un bon moment déjà. Je réfléchissais. J’avais reçu tellement d’informations ces jours-ci que je ne savais plus trop où j’en étais. D’abord, Devon était dans le corps d’une fille, puis j’avais vu Devon-dans son corps- le soir de la St-Valentin, puis j’avais appris que Devon n’était pas dans son corps et que j’avais couché avec un imposteur le soir de la St-Valentin. Je m’y perdais un peu. Je ne comprenais pas tous ces trucs de sorcellerie et autres. Même si dans un sens ça m’excitais un peu. Pas dans le sens sexuel –je n’avais pas besoin du surnaturel pour prendre mon pied- dans le sens où j’aimais le danger.

    Je me levais et entrepris de nettoyer mon appart. C’était fou tout le bordel qui s’y était accumulé. En même temps je n’avais pas souvent été chez moi ces derniers jours. J’allais chercher un sac poubelle et ramassais les bouteilles d’alcool vides et vidait les cendriers –pleins à ras-bord – dans le sac poubelle. Ensuite j’entrepris de m’occuper de la vaisselle. Je remplis le lave-vaisselle et le lançai. Je fis de même avec le linge sale qui trainait un peu partout dans mon appart. En attendant que mes machines se terminent j’allais sous la douche.

    L’eau glissait sur mon corps nu, c’était de l’eau glacée si bien que j’avais la chair de poule. Mais ça faisait tellement de bien une douche froide de temps-en temps. Tout en étant sous la douche je me surpris à penser à Alex – le meilleur ami de Devon. Peut-être n’avait-il rien à faire ? Je pouvais toujours lui envoyer un texto, histoire de voir s’il pouvait venir. Bien sur si je lui demandais « Tu peux venir chez moi s’il te plait ? » ou encore « J’ai envie de sexe. RVD chez moi » je savais qu’il ne viendrait pas. Je sortis de la douche et enfilais une serviette. Je me séchais les cheveux et retournais dans le salon pour chercher mon portable.
    La vision de mon living-room rangé me fit un choc. J’avais presque oublié que j’avais du parquet au sol. Rapidement je m’occupais des machines que j’avais lancées et qui étaient maintenant terminées. J’avais maintenant totalement rangé mon appart. Bien sur je n’avais ni passé le balais, fais les poussières ou ce genre de truc, mais mon appartement n’était pas sale à ce point quand même ! Je me servis un verre de vin rouge et m’installais sur le canapé, croisant les jambes, pour envoyer le texto. Je réfléchis un instant à ce que j’allais écrire puis me lançais. J’envoyais le message et but une longue gorgée de vin.



    Je fixai quelques instants mon téléphone, attendant une réponse. Après quelques minutes je posais mon verre de vin sur la table basse ainsi que mon téléphone et allait enfiler quelque chose de facile et rapide à enlever –rien que pour le plaisir d’enlever quelque chose, comme une sorte de préliminaires pour quand Alex serait là. J’enfilais des sous-vêtements en dentelle noire, un débardeur très décolleté blanc et un petit short en jean. Oh, ça devrait aller comme ça. Je séchais mes cheveux et les coiffais de manière à ce qu’ils tombent bien sur mes épaules. Ensuite, je me maquillais rapidement, un coup de crayon sous les yeux et un peu d’eye-liner suffirait –j’avais envie d’être sexy, j’avais le droit non ?- puis je retournais m’installer sur le canapé dans le salon. J’attrapais mon verre en un but une nouvelle gorgée. Je n’aimais pas attendre. Soudain mon téléphone vibra. C’était surement Alex qui me disait qu’il arrivait. J’attrapais mon portable et ouvrit le message.



Dernière édition par Lexi E. Lawrence le Mer 16 Mai - 21:03, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Parce que les battements d'un coeur sont incontrôlables ft Alex (et Malin?) [HOT] Parce que les battements d'un coeur sont incontrôlables ft Alex (et Malin?) [HOT] EmptyMer 16 Mai - 16:01

Les persiennes laissaient passer leurs flux de lumière, la chaleur de l’été naissant, me transportait peu à peu dans le passé. Mon retour provoquait le retour de mes souvenirs. J’avais fuis cette ville pour ne plus penser, ne plus être. Plus je m’abreuvais de batailles, plus mon humanité s’effaçait, mais cela n’était qu’un miroir aux alouettes, chaque nuit dans mes songes, je revivais aux près d’eux. Parfois mes songes me faisaient grâce et vaquaient à quelques rêveries fantaisistes, mais c’était vraiment d’une rareté sans pareille. Alors que mon corps las se reposait à présent dans ce grand lit calme. Peu à peu je sombrai dans le sommeil. Comme toujours les songes ne furent pas ce que j’espérais.

Je chevauchais sur Epona, au soleil couchant, mon père et ma mère à mes cotés, nous passions près du lac où le soleil jouait de ces refilé d’ambre sur la surface plane. Une légère brise provoquée par mon gallo, me rafraîchissais en ce milieu d’été étouffant. Ma mère faisait triste mine, alors que père semblait soucieux, pour ma part j’étais bien loin de tous ces problèmes, je pensais à mon engagement dans l’armée, a l’accalmie de ses permissions, à mon retour pour protéger, mieux les protéger. Mère, n’arrivais pas à se remettre de sa culpabilité, ce que je ne comprenais pas c’est le fait de cette dernière. Une bête sauvage avait mit fin aux jours que notre voisin et elle avait mit sur ses épaules mon départ alors que dans le font ce n’étais que mon choix. Ils pouvaient en effet se réjouir intérieurement de ne pas avoir à me supporter quelques temps non, n’avaient-ils aucun désir de changement, mais non ces derniers se fustigeaient de ne pas m’avoir permis d’avoir une autre vie, il est vrai qu’il n’y a pas de héros vivant sur terre, tous étaient glorifiés par leurs sacrifice, mais de la à mourir pour une personne qui n’évoquait jusque là aucune affection, je n’arrivais à le concevoir, il n’était donc pas risquer que je me sacrifie pour un inconnu. Qu’avait-il a culpabilisé ainsi…

Mon père, lui, était un tout autre cas, malgré une affection certaine pour l’homme, je n’avais plus aucune sorte de respect pour celui qu’il était, la mort de ma grand-mère l’avait poussé dans des vis qui nous laissâmes livrés de longs mois à nous même quand ma mère partait pour Coventry, si ce n’est pas les domestiques qui nous portaient attention, je suis certain que je serai mort lors d’une de ces crises de nerfs du a l’abus d’un cocktail d’alcool. En effet père avait affectionné pour oublier ses peines l’alcool et la violence, j’avais alors plus qu’à mon tour subi pour des raisons moindres le courroux de son ceinturons en cuir. La nourrisse fut alors devenue pendant ces mois le seul lien d’affection, m’avait plus qu’à son tour sauvé des infections que provoqué les lacérations du cuire sur mon dos, ma mère quand à elle avait eu la grâce d’être trop absente pour s’en rendre compte. Nous passions à présent sous les épais feuillages du bois nous dirigeant inéluctablement vers ce qu’il jugeait indispensable.

Lentement la balade allait se transformer en cours, évidement je savais que la visite de cette crypte, n’était qu’un rappel à mon patrimoine familial


*peut-être avec plusieurs grammes dans le sang, j’aurai supporter plus aisément les élucubrations de ce dernier*

Alors que mes pensées volaient doucement vers mon départ, nous arrivions à destination…

Une sonnerie me sortit alors de mes songes, tendant le bras vers la table de nuit je trouvai l’objet importun que je lançai avec force vers un des murs de la chambre. Émergeant doucement de ma torpeur.

*Et merde ! *

Je regardai en me redressant les débris de miroir et les restes de ce qui était quelques fractions de seconde auparavant un Iphone dernière génération.

*super, heureusement que j’en ai un de rechange*

Je passai ma main sur mes yeux replaçant juste après mes cheveux dans une position savamment étudié. Les persiennes étaient tirées pour adoucir les rayons du soleil et surtout retenir la chaleur de ce début de journée. Je repoussai le drap blanc et me décidai à sortir du lit. Après quelques gestes je passai de mon simple caleçon à une tenue qui convenait à cette fichue chaleur. Je ne pris pas le temps de remettre de l’ordre dans la pièce, je me dirigeai droit dans la cuisine me servir un café qu’Aria avait du faire couler quelques heures auparavant, puis me mis à examiner l’heure digitale du four.
*9.45 c’est parti pour la mascarade, allez Alex civilise-toi fond-toi dans la masse pour mieux les connaitre*

Me motivais-je, alors que je finissais la tasse de café italien froid. Je contournai l’îlot central où se trouvait encore les restes du petit déjeuné français, qu’elle m’avait laissé. Je repensais amusé à sa crise de la veille sur mon manque de présence dans mon propre lit et à sa frustration face à mon manque de réponses. Il est vrai que ces dernier temps je jouais les courant d’air et la délaissais trop souvent devais-je songer à lui offrir un animal, aimait-elle câliner un petit chien, ou un lapin nain, car moi j’avais autant de tendresse qu’une roue de voiture face à un hérisson trop lent sur une deux voies. Je repensais à la façon dont j’allais me sortir d’affaire quand un sourire de satisfaction naquit instantanément sur mes lèvres. Je déposai la tasse vide dans l’évier où séchait celle de ma peste de cousine adorée. La vision soudaine des débris de miroir et de la sonnerie m’interpella et je retournai donc vers mon bureau récupérant le deuxième téléphone pour y placer la carte et lire le message.

Spoiler:

Je regardai à deux fois le nom de Lexi et soupirai tout en composant une réponse.

Spoiler:

Alors que j’envoyai le message, je me dirigeai vers le salon où j’avais coutume de laisser traîner ma veste. Je récupérai en suivant le trousseau de clé de mon vieux coupé noir et passai enfin le pas la porte, sans prendre la peine de fermer la demeure. Après tout qui oserait voler des chasseurs. Après quelques enjambées dans l’allée ombragée je rejoignis mon véhicule. Où je trouvai une enveloppe trônant sur le pare-brise simplement retenu par mon essuie glace, l’écriture bien connu de mon Prénom m’indiqua la provenance même si l’absence d’autre véhicule, m’avait déjà mit sur la voix. Je rendis grâce au sort d’avoir été soustrait à une rencontre physique matinale tout en récupérant cette dernière. Je ne pris même pas la peine de l’ouvrir sachant parfaitement ce que j’y trouverais.

Je lançai donc la musique et enclenchai la marche arrière pour me diriger vers ce Lexi où j’avais apparemment une urgence vitale qui m’attendait. Je cherchai machinalement mon téléphone dans ma poche avant de me rappeler qu’en parler à Aria me provoquerait quelques foudres supplémentaires, elle n’avait rien contre mes escapades si ce n’est le fait que je les cumulais et ne leurs laissais aucune chance d’aboutir à une romance.



Après quelques kilomètres je passai devant l’entrée de la boutique où Aria travaillait et un sourire large poussa sur mes lèvres.

*A ce soir… Princesse*

Les kilomètres s’enchainaient dans une vitesse sans modération, le moteur ronronnait comme un petit chat et me donnait satisfaction. Alors que je ralentissais enfin pour dépasser le panneau de la résidence. Je ne pus retenir un éclat de rire quand je constata la vision de deux mômes courant après moi avec des seaux d’eau. Je repensai à moi à cet âge et en oubliai presque l’urgence qui m’attendait quelques étages plus haut. J’aurais aimé rester moi aussi insouciant qu’a mes six ans et en ce temps le monde me paraissait merveilleux, féerique et haut en couleurs et aventures, de cowboys et d’indiens.

Je ne tardai pas à passer devant l’entrée du bâtiment. Je positionnai ma voiture près de celle de Lexi, cette dernière m’indiquant que je me ne m’étais pas trompé de lieu, après tout une urgence sans dire où on se trouve on peut ce retrouver à attendre la cavalerie un moment.


Je coupai donc la radio, pausai mes lunettes de soleil sur le boîtier à cet effet et me dirigeai vers la porte, que j’ouvris sans frapper, après tout qui dit urgence dit bien que les politesses d’usage ne sont pas d’actualité non ?

*Oulà ! c’est défilé de mode, non en fait c’est buffet garnit*

Je poussai la porte un peu plus et entrai la foudroyant du regard.

-Me dis pas que l’urgence est passée ? Dis-je en claquant la porte derrière moi.

Spoiler:
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MessageSujet: Re: Parce que les battements d'un coeur sont incontrôlables ft Alex (et Malin?) [HOT] Parce que les battements d'un coeur sont incontrôlables ft Alex (et Malin?) [HOT] EmptyMer 16 Mai - 18:29

    Je pris mon téléphone –qui venait de vibrer- et m’allongeais sur le canapé, posant ma tête sur l’accoudoir et posant le verre de vin à même le sol. Je croisais les jambes et ouvrit le message.




    J’émis un petit rire en lisant sa réponse. Comme si j’avais besoin d’un homme pour changer une ampoule… Non mais franchement. J’étais sûre qu’il était déjà en route vers mon appartement. C’est fou comme il arrivait de suite dès que je le lui demandais. Dans un sens c’était assez manipulateur et mesquin. Je me jouais de lui et je savais que c’était mal mais bon. Après tout quand il venait en général ce n’était pas un fardeau pour lui. Enfin, je veux dire, quand il vient la plupart du temps on s’envoie en l’air alors bon. Il peut bien se déplacer pour ça non ?

    Peut-être qu’il fallait que je me décide à arrêter une bonne fois pour toutes cette mascarade. Je n’aimais pas Alex. Pour moi il n’était qu’un jouet sexuel même si je l’appréciais énormément. C’est vrai quoi, il était là pour moi à chaque moment où j’étais mal. Il me soutenait, me consolait, me réconfortait. Il m’avait aussi empêché de faire certaines erreurs. Un sentiment de culpabilité m’envahit soudainement. D’un côté il y avait Alex, un mec –dans un corps de mec qui plus est- certes ingrat avec d’autres, mais adorable avec moi et qui m’avait aidée et protégée de moi-même. De l’autre côté il y avait Devon. Ah Devon. J’émis un long soupir en pensant à lui. En Australie ce n’était pas vraiment le bonheur entre nous, on faisait nos affaires chacun de son côté et on s’éclatait au pieu. Notre histoire s’arrêtait là. Puis je l’ai cru mort, et j’ai cru que j’allais mourir aussi. Je ne m’attendais pas à ce que cela me touche autant. Avant que je n’assiste à cet enterrement je n’avais pas pleuré depuis que mes parents étaient morts soit plus de dix ans plus tôt. Et puis finalement Devon était toujours en vie. Et je lui avait dit que je l’aimais, ce qui était vrai. Mes pensées étaient tout le temps occupées par Devon, je rêvais de lui, je pensais à lui, ma vie ne se résumait qu’à ça.

    Je savais bien entendu que mon « histoire » avec Alex ne durerait pas. Que Devon était le seul que je voulais. Mais je ne pouvais pas me résoudre à le virer comme ça après tout ce qu’il avait fait pour moi.D’autant plus que je venais de lui demander de venir chez moi et je comptai bien m’envoyer en l’air avec lui. Après tout Devon n’était pas réellement en état de… faire ce genre de choses. Bon j’avoue c’est un peu dégueulasse de coucher avec son meilleur ami –surtout que c’est pas la première fois- mais bon, ce n’est pas comme si je ne couchais qu’avec lui. Ce qui dans un sens… est encore pire. Oh et puis je m’en foutais ! J’allais vivre ma vie comme je l’entendais sans craindre les représailles de qui que ce soit !

    Je me relevais et posais mon téléphone sur la table ne prenant même pas la peine de répondre. Ça ne servait à rien. Il arrivait c’était le principal. Je me resservis un verre de vin et me postait devant la fenêtre histoire de voir Alex arriver. Il ne devrait pas tarder. Il habitait dans le même quartier après tout. Bon ok pas dans la même résidence, ni dans la même rue mais il était à un peu moins de dix minutes en voiture. Soudain le portail s’ouvrit et laissa place à la voiture d’Alex, il se gara à côté de ma voiture –que j’utilisais très peu souvent- et sortit en trombe. Il allait arriver d’une seconde à l’autre ! Je finis cul sec mon troisième verre de vin et ébouriffait mes cheveux. J’avais à peine posé mon verre sur la table qu’il était déjà là. Il était entré sans frapper, croyant certainement qu’il y avait réellement une urgence.


« Me dis pas que l’urgence est passée ? » fit Alex en claquant la porte derrière lui.

« Non, elle est toujours là » répondis-je en me jetant sur lui.

    Je passais mes bras autour de son cou, posant mes lèvres sur les siennes. Il répondait à mes baisers si bien que j’esquissais un léger sourire. Il me colla contre la porte et m’embrassa dans le cou. Je passais mes mains dans ses cheveux. Aah, c’était tellement agréable de sentir les baisers d’un homme sur mon corps. Nous nous embrassâmes pendant quelques minutes quand soudain, Alex s’arrêta un instant. J’étais dos à la porte tandis que lui –me dominant de sa hauteur- était en face de moi, son corps frôlant le mien. Ses deux bras m’encadraient, il s’était appuyé contre la porte. Pourquoi s’arrêtait-il tout à coup ? Etait-ce un moyen de faire monter la « passion » ou un moyen de montrer qu’il n’appréciait pas que je le réquisitionne comme ça ? Je le regardais avec mon regard un peu… coquin et affichais un sourire en coin pour l’attendrir et surtout pour l’inciter à reprendre ses caresses et ses baisers.


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MessageSujet: Re: Parce que les battements d'un coeur sont incontrôlables ft Alex (et Malin?) [HOT] Parce que les battements d'un coeur sont incontrôlables ft Alex (et Malin?) [HOT] EmptyMer 16 Mai - 19:53

« Non, elle est toujours là » me lança-t-elle en me bondissant dessus.

Sa bouche emprisonnai la mienne sans que je n’eu le loisir de rétorquer quoi que ce soit à sa tirade. Ses lèvres gourmandes dansaient langoureusement sur les miennes, alors que nos langues se trouvaient pour se jouer l’une de l’autre, ses mains serraient ma chevelure, appuyant avec force mon visage contre le siens. Son souffle cours à présent donnait à cet échange une passion, presque amusante. Étonnamment je me délectai de ce feux ardant, mes bras avancèrent son corps et la collèrent un peu plus au miens. J’attrapai du bout des dents ses lèvres et la caressa de la pointe de ma langue. Je finis par me laisser aller à lui rendre son ardeur sans retenue, je la plaquai contre la porte. Ma main fit descendre une des bretelles de son haut alors que ma bouche glissa lentement sur son cou, et son épaule, puis revint à sa bouche.
C’est l’instant que je choisis pour marquer une pause, la fixant de mes yeux verts. Conscient qu’elle ne voulait pas simplement un petit câlin, je me délectais de son regard suppliant.

Machinalement je me mordis la lèvre inferieur, pris entre l’envie de la laisser comme une idiote sur place et le désir de donner une raison à mon déplacement.

Apres tout quitte à être là, un sourire poussait à mes lèvres me jurant que son prochain appel serait un lapin. Espérons pour elle que cette fois là elle ne soit vraiment pas en danger ou elle comprendrait que Pierre a trop crié au loup.

Doucement mes doigts arrachèrent les boutons de son short alors que Je plaquai mon torse au siens, tandis que mes mains remontaient lentement de ses hanches entrainant dans leur course le tissu du top.

Avant de le laisser pour glisser dans son dos et m’amuser de sa patience. Mes lèvres n’avaient pas bougées d’un pas depuis que j’avais stoppé l’échange, la toisant toujours froidement, je la jaugeai sans laisser paraitre la moindre émotion.

Je fermai les yeux écoutant sa respiration saccadée, alors que mes doigts pianotaient en frôlant toutes les zones qui semblaient la bruler. Mes doigts trouvèrent rapidement l’attache rebelle de son soutien gorge et la libéra de cette entrave gênante, avant de refaire le chemin qui les séparaient de ses paumes brulantes de désir. Que je remontai pour les plaquer au mur la postant ainsi dos à moi. Ma main glissa le long de sa colonne et attrapai le short pour ne laisser qu’un dessous en dentelle. Déchirant en suivant le top qui s’ouvrit en deux parts contre ses bras je la toisais amusé.

Tout en la retournant. J’avais un avantage certain, elle se retrouvait nue et moi toujours près à partir.

Je la délaissai pour récupérer la bouteille de vin et en bu un profonde gorger avant de m’installer sur le canapé.

« Rafraichis-moi les idées un peu, à moins que tu compte passer la mâtiné dans l’entré »

J’avalai une nouvelle gorgée la toisant du regard alors que je retirai mon teeshirt pour me mettre à l’aise sur le canapé.
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MessageSujet: Re: Parce que les battements d'un coeur sont incontrôlables ft Alex (et Malin?) [HOT] Parce que les battements d'un coeur sont incontrôlables ft Alex (et Malin?) [HOT] EmptyMer 16 Mai - 21:31

    Alex se tenait devant moi immobile. Il affichait une sorte de sourire satisfait en me voyant immobile en face de lui. Comme s’il me dominait. Je le laissais parcourir mon corps lentement. Je sentais mon cœur battre la chamade, je n’attendais qu’une chose : qu’il repose ses lèvres sur moi. Il défit les boutons de mon short puis remonta le long de mes hanches jusqu’à atteindre mon soutien-gorge. Il parcouru une nouvelle fois mon corps, un frisson m’échappa. Je l’observais, amusée de son petit manège. Soudain il déchira mon débardeur blanc –et il semblait satisfait en plus. Et voilà, un nouveau débardeur que je pouvais mettre à la poubelle ! Pourquoi les mecs se sentaient-ils toujours obligés de déchirer les vêtements de leur partenaire ? Tout ça pour montrer qu’ils étaient forts. Ainsi je me retrouvais pratiquement nue –je ne portais plus que ma culotte en dentelle- alors qu’il était encore habillé.

    Ça y est j’en avais marre de ce petit jeu. Je ne lui avais pas demandé de venir pour taper la discussion ni pour se regarder dans le blanc des yeux pendant deux heures ! Mais pile au moment où j’allais mettre fin à sa pseudo-domination il se détourna de moi et alla s’installer sur le canapé en enlevant son tee-shirt. Il prit la bouteille qui trainait sur la table et but à même le goulot.


« Rafraichis-moi les idées un peu, à moins que tu compte passer la matinée dans l’entrée »

    Bon sang, s’il ne voulait pas s’envoyer en l’air il n’avait qu’à le dire directement au lieu de s’amuser à me faire tourner en bourrique. Reprenant mon calme intérieur, je me mis à l’observer une seconde. Il était vraiment bien foutu. J’avançais lentement vers le canapé, laissant mes fringues trainer sur le sol. Une fois devant le canapé, je lui pris la bouteille des mains et y bu à mon tour.


« Je t’ai appelé pour m’envoyer en l’air. Alors si tu ne veux pas en profiter dis le de suite » dis je en me mettant à califourchon sur lui.

    Je bu une nouvelle gorgée de vin avant de poser la bouteille sur le sol tandis qu’Alex posait ses mains sur moi. Il se remit à caresser mon corps. Cette fois j’en avais marre des préliminaires. Je me frottais contre lui tout en reposant mes lèvres sur les siennes. Je sentis une douce chaleur envahir mon corps. Alors qu’Alex me fit basculer pour se retrouver au dessus de moi je défis le bouton de son pantalon. D’un geste rapide et assuré il l’enleva avant de fondre à nouveau sur mon corps. Il continua à me caresser tandis que je passais mes jambes autour de sa taille. Je sentis la passion, le désir monter en moi –je le sentais également venir en lui d’ailleurs. Nous étions en équilibre sur le canapé si bien que nous tombâmes, je me retrouvais donc au dessus de lui. Notre chute ne nous avait pas perturbé le moins du monde –en tout cas pas moi- si bien que je me mis à parcourir son torse avec mes lèvres. Alex se releva -se retrouvant ainsi en position assise- et passa ses bras autour de moi pour m’attirer plus près, toujours plus près de son corps. Nous étions tellement collés l’un à l’autre que je sentais son cœur battre contre mes seins nus.
    Nous étions sur le point de se débarrasser mutuellement du peu d’habit qu’il nous restait quand soudain quelqu’un frappa.


« Putain, c’est pas le moment ! » criais-je à l’intention de celui ou celle qui venait nous déranger en pareil moment tandis que je fondais à nouveau sur les lèvres d’Alex.

    Mais la personne se fit de plus en plus insistante. A contrecœur je me levais et attrapais la serviette de bain de j’avais laissé trainer par là –par chance d’ailleurs- et l’entourais autour de mon corps dénudé. J’entrouvris la porte avant de la fermer aussitôt. « Une seconde » criais-je à l’intention de Malin –enfin de Devon peut-être. Si c’était Devon j’étais vraiment dans la merde ! Je ramassais mes vêtements qui trainaient devant la porte d’entrée ainsi que ceux d’Alex près du canapé.


« Viens » dis-je en chuchotant en prenant Alex par le bras et en l’entrainant vers la chambre. « Reste là, ne bouge surtout pas ! »

    Je jetais le tas de fringue que j’avais ramassé et enfilais en vitesse un tee-shirt assez long pour qu’on n’aperçoive pas ma culotte en dentelle –qui était légèrement transparente soit dit en passant. Inspirant un grand coup j’ouvris cette fois la porte.


« Malin ? » demandais-je la voix plein d’espoir.

    Je priais pour que Malin soit « revenu » dans son corps et que ce ne soit pas Devon ! J’avais trop peur de le blesser et surtout trop peur de le perdre. J’essayais d’afficher un sourire mais sans succès, mon cœur tambourinait dans ma poitrine et mes mains –que je tentais maladroitement de dissimuler- tremblaient.

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MessageSujet: Re: Parce que les battements d'un coeur sont incontrôlables ft Alex (et Malin?) [HOT] Parce que les battements d'un coeur sont incontrôlables ft Alex (et Malin?) [HOT] EmptyJeu 17 Mai - 13:45

Je hais les enfants. Vraiment. Je ne les ai jamais particulièrement aimé ou détesté ; du moins, jusqu'à aujourd'hui. Avait-on idée d'agresser les gens dans la rue ? Avec des seaux d'eau en plus ? Non mais vraiment quelle bonne blague ! Si seulement je ne portais pas ces échasses que ma mère m'avait forcé à enfiler parce qu'il « faut bien les porter un jour » – nous sommes riches, certes, mais on n'a pas le droit de gaspiller lorsqu'il s'agit de vêtements ; trop de personnes meurent de froid dans le monde, apparemment plus que de faim – et bien, je les aurais déjà rattrapé depuis bien longtemps. J'étais plutôt bonne lorsqu'il s'agissait de courir. De courser quelqu'un, à croire que j'avais fais cela toute ma vie. Un flash m'éblouit rapidement comme si on me prenait en photo. Cependant personne aux environs. Il ne s'agissait que du soleil – qui d'ailleurs taper dur depuis plusieurs jours, la preuve : j'avais délaissé mes short en jean pour enfiler une robe en coton alors que je détestais ne rien avoir entre les jambes. Était-ce dû au fait que je recherchais réellement une figure masculine, plus virile que mon père, ou ce que je ressentais était-il bien plus profond que ce que m'avait sorti cet abruti de psychologue ? Là était toute la question. Je pencherais plutôt pour la seconde. Ce mec était réellement un bon à rien – rien d'anormal à ce qu'il s'agisse du troisième, je n'étais pas exigeante mais je n'aimais pas que l'on se moque de moi. Personne n'aimait cela de toute manière. J'avais beau savoir que mon cas était du genre « compliqué » mais de là à me refiler n'importe quel abruti sous prétexte qu'il a un cursus des plus prestigieux ! D'ailleurs où étaient-ils allés les chercher ? En Mongolie ? Non, même les mongoliens ne méritaient pas ce rapprochement. Trop injuste pour eux. « Même les Mongoles font la différences entre quelqu'un de dérangé mentalement et une jeune fille aux fantasmes... ». Quel était le terme que ma mère employait ? « Hormonaux ».

Oui, c'était tout trouvé. Ma folie – si tant soit peu que je sois fou – était interprétée par ma famille, surtout ma mère qui se refusait à croire que sa fille allait finir dans un asile, comme une sorte de dérèglement hormonal. Tout sauf la folie. On ne pouvait pas soigner la folie à ce qu'il parait. Cela devrait être chouette. On sait que l'on est fou, sans pouvoir rien y faire, et on nous laisse donc libre de vivre notre propre vie – dans la mesure du possible. Si j'étais folle, je préférais encore mieux prendre mes jambes à mon cou, certes. Les gens dans ce genre d'établissement me foutaient la chair de poule – je n'aurais jamais dû laisser Jaylin m'entrainait voir ce film d'horreur. Je ne me souvenais plus du nom, mais les images défilaient toujours dans ma tête. Plus familières que autre chose. C'était comme si je les avais moi-même vécu, tout comme le personnage que je m'étais soit-disant créer de toute pièce. Devon. Même le prénom me semblait trop familier pour n'avoir été que le fruit de mon imagination – je pouvais encore entendre les tonalités d'une voix féminine m'appelait, une voix lointaine et cernée par le brouillard qui m'en bloquait les échos. D'après les médecins que mes parents m'avaient amené voir, je souffrais de tous les symptômes se rapportant à une double personnalité. Cela ne m'a pas vraiment fait grand chose d'apprendre qu'on me diagnostiquait schizophrène. Je savais, en mon fort intérieur, que cela n'était pas le cas. J'avais raison. Et d'une manière ou d'une autre, je leur prouverais. Non pas par auto-conservation – je doutais que mes parents m'envoient loin d'eux où ils ne pourraient alors pas garder un œil sur moi comme ils pouvaient le faire là – ou par orgueil, mais plutôt parce que je détestais avoir tord. C'était ainsi. J'étais prête à tout pour prouver que je n'étais pas malade – que tout cela avait une autre origine – quitte à me perdre moi-même. Il devait certainement y avoir une explication quelque part. Quelque chose avait bien déclenché la crise qui m'avait valu d'être envoyé à l'hôpital – autant que je m'en souviennes puisque j'étais inconscient à ce moment là, car oui, apparemment, je souffrais d'une autre pathologie bien répandue : l'alcoolisme. Tout de suite. Il suffisait de boire plus de trois verres pour être considérer comme alcoolique dans cette ville. Même pas drôle. Ou alors, c'était simplement moi qui avaient pour parents, des vieux avec leur heure. Dans les deux cas, tant pis pour moi. Quelque chose. Quelqu'un.

Je tournais à droite. C'était presque un automatisme. J'avais pris ce chemin bon nombre de fois – et il suffisait de faire confiance à mes jambes pour s'en rendre compte, elles ne se perdaient pas une seule fois et pourtant il s'agissait d'une immense résidence ! J'étais venu plus d'une dizaine de fois. Après tout, j'étais assez débrouillarde, retenir un plan ne devait pas être aussi difficile que d'apprendre les déclinés de Pi. Je soupirais alors que je jetais un regard à la robe que je portais, totalement trempée parce que j'avais eu la chance de croiser des gamins. Bon, je peux comprendre que cette chaleur donnait des idées mais qu'ils s'arrosent eux-même, pas les passants ! « Quel numéro déjà ? ». Je passais une main dans mes cheveux avant de retirer mes lunettes de soleil pour les ranger dans mon sac de plage avant d'en sortir mon sidekick. Toutefois, une fois en main, le doute me saisit. Je ne savais pas si ce que j'étais entrain de faire allait me servir à quelque chose. Non. J'avais besoin de réponse et la seule qui était dans la capacité de me les donner, c'était bien elle. « Lexi ». Rien ne me disait qu'elle se trouvait chez elle – et se serait peut être mieux qu'elle n'y soit pas, je n'avais aucune idée de la manière dont tout cela allait finir. Rien si ce n'était un certain pressentiment. Le même qui me disait que j'étais loin d'être folle. J'inspirais grandement avant de ranger mon portable dans mon sac et de réduire les quelques mètres qui me séparaient de l'entrée de l'endroit où elle résidait. Pour quelqu'un qui ne roulait pas sur l'or, c'était plutôt... Normal. Bon, c'est certain que vu l'environnement où je vivais, tout me semblait démesurément petit à côté. Je n'étais pas venu là pour lui parler immobilier avec elle. Je ne savais même pas comment aborder le sujet. C'était sûr que ce n'était pas tous les jours que j'allais demander à quelqu'un pourquoi il me rendait.. toute chose. Et pourquoi j'avais des images très nettes d'elle dévêtue. J'espérais que la réponse était toute trouvé, comme par exemple que je l'avais aperçu rapidement alors qu'elle se changeait. Oui, c'était mieux que les images que j'avais en tête. Bien mieux. Enfin, je crois. Je ne sais plus. Je ne sais pas. Rhâ! C'est vraiment énervant de ne plus savoir à quoi se fier, c'était comme si ma tête allait exploser et que malgré tout ce que je pouvais dire, j'en étais le seul et unique responsable.

Je m'avançais dans l'entrée lorsque je croisais un résident. Je me rangeais poliment sur le côté pour le laisser passer mais il n'en fit rien. Je lui jetais un regard interrogateur. Ah. Il était entrain de me mâter. Connard. Je ne supportais pas ça. J'avais l'impression d'être.. violé dans mon intimité. Une irrésistible envie de lui coller mon poing dans la figure me prit à l'estomac. Bordel. Qu'est-ce que j'en avais envie. J'avais l'impression d'avoir énormément de rage à évacuer. Peut être que j'irais accompagner Casey à son cour de boxe la prochaine fois. Cela ne pourrait me faire que du bien. Plus pour lui que pour moi, c'est certain. Il leva les yeux – parce que oui, mon visage était en haut, et non pas au niveau de mes jambes mais je n'avais rien à dire puisque étrangement je faisais exactement la même chose, surtout quand je croisais une.. jolie fille. Peut être que c'était ça mon problème. Enfin, un problème, c'était vite dit. Je ne crois pas que mon orientation sexuelle soit un problème. Non. C'était plus un mauvais réflexe que je trainais d'où-je-ne-sais-où et qui était plutôt automatique. Le brun – qui aurait pu être pas mal selon les critères de ma sœur, mais j'étais aussi indifférente que si on m'avait servi un steak, et encore, le steak me tentait bien plus ! – m'adressa un petit sourire que je me doutais être rempli de sous-entendus. Eurk. Dégoutant. « Heureux de voir que tu es toujours en vie. Ça faisait un moment qu'on ne t'avait pas vu dans le coin. Tu t'es disputée avec ta copine ? ». Euh. « Ou alors, je ne voulais plus voir votre tête. C'est plus que probable » répondis-je, un sourire ironique sur les lèvres avant de passer la porte d'entrée de la résidence sans un regard en arrière. « Aouch ». Vraiment dégoutant. J'en réprimerais presque un frisson mais je préférais ne plus y prêter attention. Ce n'était pas le moment et apparemment, je devais garder ma concentration pour monter ces escaliers sans me casser la figure. Parfois, je hais vraiment ma mère. Ou du moins, je la maudissais dans ma tête. Comment j'étais sensé monté plus de trois étages avec ces échasses, en espérant que ma robe ne remonte pas. Non, je ne pouvais pas m'inquiétais de ça. Je devais surtout faire attention à ne pas rater une marche et m'étaler jusqu'à l'entrée. J'inspirais lentement tout l'air qui pouvait rentrer dans mes poumons avant de poser, résolue, mon pied droit sur la première marche. C'est parti. Concentrée. Concentré. Et dire que porter des talons devrait m'être naturel ! J'avais toujours peur d'être assez maladroite pour me blesser. Toutefois, je gardais toujours mon équilibre dessus – mais vous savez ce qu'on dit « plutôt prévenir que guérir ». J'esquissais un sourire alors que les marches disparaissaient au fur et à mesure de mes pas. Ils étaient pas foutu d'ajouter un ascenseur, non. Cela enlaidirait l'immeuble. On était sûrs de ne pas croisé de vieux – à moins que cela ne soit un moyen de régler le problème des retraites de manière « naturelle »... C'est pas con en plus. Il fallait y penser.

Un bruit sourd me parvint alors que j'avais presque atteint le troisième étage. Mon estomac se noua. Une sorte de mauvais pressentiment me saisit alors. Je n'aimais pas ça. Pas du tout. Presque autant que de me réveiller avec la gueule de bois alors qu'un « Pourquoi ? » trottait dans ma tête avec la désagréable impression de manquer certaines choses. Ça et le fait d'avoir à affronter ma mère. Dans un sens, c'était presque rassurant d'en avoir une. Sans plus trop réfléchir, je me ruais vers la provenance du bruit. Je ne m'étais pas trompée. Une fois sur le seuil du troisième étage, un nouveau bruit se produit sur la deuxième porte à ma gauche. Je ne sais pas pourquoi mais j'étais sûr que c'était là que Lexi vivait. On pouvait mettre tous ce qu'ils souhaitaient sur le compte d'hallucinations dû à ma soit-disant double personnalité, j'étais certain que je n'avais pas rêvé tout ce qui s'était passé entre nous. La preuve ! Comment j'étais sensé savoir où elle vivait avec autant d'assurance si je n'étais pas déjà venue ? Bon, à moins de l'avoir stalker pendant des jours mais à ce que je saches, je n'étais pas ce genre de personne. A ce que je sache... « Je fais quoi maintenant ? ». Je pouvais toujours retourner ma veste et m'enfuir en courant. Je ne savais pas si j'étais prête pour ce genre de choses. Ou alors j'agissais comme une grande personne intègre et je frappais à la porte. « Putain, c’est pas le moment ! » me cria une voix féminine à travers la porte. Ah bah merde. C'était déjà fais. Je souris malgré moi alors qu'une pensée me fit remarquer que je ne frappais jamais à la porte habituellement. Habituellement. Ah ah. Je tenais le bon bout !

Je frappais une nouvelle fois. L'idée qu'elle soit là mais refuse de m'ouvrir me fit grincer des dents. Je n'aimais pas ça. Pas du tout. Je soupirais fortement en entendant du bruit à l'intérieur. Je tentais d'arranger ma tenue – avant de pester silencieusement devant l'état de ma robe, trempée, bien que la chaleur avait déjà égoutté ma tenue, il n'en était pas de même pour moi, j'étais encore mouillée, surtout mes cheveux en fait. On aurait presque pu croire que je sortais de la douche. Vu cette chaleur, je ne pense pas qu'elle en ferait toute une histoire. C'était plus que plausible. La porte s'ouvrit comme un sourire s'ébaucha sur mes lèvres avant que celle-ci ne se referme brusquement. « Ok.. » Sympathique. Elle ne s'attendait pas à me voir, je peux comprendre, mais se montrer à ce point... malpolie. Même moi, j'avais pris sur moi quant à cet abruti au rez-de-chaussé, elle pouvait très bien.. Rhâ! Pourquoi est-ce que cela me tapait tant sur le système ? « Une seconde » me cria de nouveau la voix de la brune. Oui. J'avais cru bien comprendre que tu avais un petit problème d'organisation. La porte m'avait assez bien renseigné. Et voilà que je me mettais à broncher de mon côté. Oula, la conversation n'allait pas bien continuer si elle partait de cette manière. « Euh, Lexi, écoutes, si je tombes au mauvais moment, tu peux toujours me le dire. ». C'est sûr que en partant ainsi, j'étais sûre de ne jamais rentrer. Quel con. « Je veux dire, je peux attendre que tu ais pris ta douche » commençais-je en essayant de rire – dommage, c'était plus un rire jaune qu'un véritable rire – avant d'ajouter. « Je viens moi-même d'en prendre une, par accident. D'ailleurs si tu pouvais– ». La porte s'ouvrit de nouveau me laissant apercevoir le visage de Lexi. Elle souriait. Enfin, elle tentait de sourire. Était-elle si heureuse de me voir ? Passons. « Me dépanner en me prêtant une serviette ? ». Mon regard descendit bien malgré moi et je pus remarquer qu'elle avait enfilé un t-shirt assez long qui s'étalait sur ses jambes.

C'est sûr que la serviette n'était pas des plus gênante mais techniquement si les images que j'avais d'elle étaient vraies, il n'y avait pas vraiment de quoi faire des politesses. « Malin ? ». Non, non. Je suis le père Noël. Enfin la mère Noël. Ou encore la reine d'Angleterre. Qui pourrais-je être sinon que Malin ? Une petite voix dans ma tête me souffla un nom. Devon. Je me raclais légèrement la gorge en tentant de me constituer un sourire. « Je peux rentrer ? ». Elle sembla hésité un moment avant d'acquiescer légèrement tendue et de se décaler sur la droite pour me laisser entrer. Je fus frappé par l'état de l'appartement. C'était.. rangé. Presque propre. Un flash me rappela que celui-ci était plutôt du genre... « Tu as fais le ménage, c'était pas dans cet état– ». Je me tus un instant avant d'observer l'ensemble de l'habitacle que mes yeux pouvaient embrasser. Je lui lançais un regard interloqué avant de finir. « La dernière fois que je suis venue ». Puisqu'il semblait maintenant certain que j'étais déjà venu ici. Cela me rassurait en quelque sorte. Pourtant quelque chose semblait aller de travers. Il n'était pas dans les habitudes de Lexi de faire le ménage, à ce que je me souvenais. Elle le faisait seulement lorsque– « Tout va bien ? Tu ne fais jamais le ménage à moins que quelque chose cloche. ». C'était bizarre – en plus de gênant, je dois l'avouer. Si bien que je me repris rapidement en m'obligeant à poser mon regard ailleurs. Sur le canapé où se trouvait une bouteille de vin. Intérieurement, je me sentis sourire. C'était mieux. « Écoutes, je suis venue aujourd'hui pour te parler de.. quelque chose. Ça peut paraître un peu fou mais– ». Voilà, je n'avais encore rien dis et je m'exposais comme un cinglé. Bravo. Bravo. Je suis trop fort. Quel abruti je suis. « Tu n'as pas l'impression que certaines choses sont bizarres ces derniers temps ? Je veux dire, j'ai l'impression que– ». Que quoi ? D'être ton petit ami piégé dans le corps d'une fille ? Quel genre de fou croirait une histoire pareille ? Mais surtout, quelle genre de malade inventerait ce genre d'histoire ? Moi, apparemment.
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MessageSujet: Re: Parce que les battements d'un coeur sont incontrôlables ft Alex (et Malin?) [HOT] Parce que les battements d'un coeur sont incontrôlables ft Alex (et Malin?) [HOT] EmptyJeu 17 Mai - 16:22

« Putain, c’est pas le moment ! »

Non mais je rêve, alors que j’acceptais de coucher avec elle sans avoir deux grammes dans chaque poche cette dernière me laissa en plan sur le sol pour aller répondre à je ne sais quelle copine.

Je postai mes bras sous ma nuque et soufflai tout en regardant le plafond presque furieux, non mais sérieusement c’est quoi ces nanas qui vous sautent dessus et prévoient pas suffisamment de temps pour s’occuper de vous ? Bon je l’avoue intérieurement je bénissais ma sauveuse, je n’étais pas vraiment d’humeur, ce matin, déjà elle me sortait du lit pour une fausse raison, puis me sautait dessus sans même s’excuser. Non mais comme si j’étais qu’un joujou qui n’avait rien de mieux à faire après une nuit de chasse que répondre a la libido d’une veuve. Ma compassion avait tout de même des limites. Ok Devon me manque et à chaque visite chez elle, je me collais une piqure de rappel. Mais de la à ce que cela dure encore des mois et des mois, tout de même pas.

La porte se claqua, et aussitôt Lexi se muta en une sorte de furie paniquée. Je me redressai pour voir le sort quel me réservait. Un brin amusé de voir ce Pokémon tout rouge courir dans tout les sens. « Viens ». Rapidement elle fourra mon jean, mes godasses et chaussette dans la salle de bain et me poussa vers sa chambre. « Reste là, ne bouge surtout pas ! ». Mon sourire amusé ne voulait décidément pas s’effacer.

Nom mais on me l’avait jamais faite celle là, deux secondes avant elle me bouffait, deux secondes après elle me collait dans sa chambre. J’haussai les épaules et me mis a regarder autour de moi. La chambre semblait tout droit sortie d’un magazine si on oubliait les relents de vin et de clopes. Je me dirigeai vers l’armoire et l’ouvris sans faire le moindre bruit, un bordel sans nom se déroula sur mes jambes. Me penchant je récupérai un morceau de tissu accroché à un second et examinai le tout comme si je venais de découvrir le plus étonnant des vêtements. À première vue j’avais affaire à un string piégé dans une sorte de robe le tout enroulé dans ce qui devait être un soutien gorge. Je délaissai le tout au sol pour me diriger vers la table de nuit où trônait un cadre. La photo de Devon avec elle sur les genoux.

Sans vraiment m’en rendre compte je me retrouvai le cul posé sur le bord du lit. Dévisageant le regard de mon défunt meilleur ami. Mon doigt dégagea la poussière sur un bonheur à jamais perdu alors que des brides de voix me sortaient de mes pensées.

« Malin ? » je relevai alors la tête, *drôle de nom, la pauvre elle devrait penser à faire un procès à ses parents, elle obtiendrait rapidement réparation*, « Je peux rentrer ? ». La voix féminine ne releva pas l’interrogation, s’invita. *ok bon pas question que je fasse l’amant dans le placard moi, je connais ni machin, ni bidule mais je ne vais pas passer la journée à regarder les toiles d’araignées pousser*, je reposai alors le cadre. Me redressant, je regardai dans le miroir mon reflet en caleçon, *super et évidement elle ne pouvait pas me coller dans la salle de bain, idiote un jour, idiote toujours*

J’allais toucher la poignée quand la voix féminine se remit à bredouiller à quelques mètres derrière la porte, « Tu as fais le ménage, c'était pas dans cet état– ». Marquant une pause elle semblait à présent nerveuse, et moi bien con. *sortir, pas sortir, rho comme c’est vilain d’écouter aux portes Alex, voyons* un nouveau sourire naquit alors sur mes lèvres. « La dernière fois que je suis venue ». Ma mains frôla encore la poigné quand elle sembla se stopper, * non mais je vais pas attendre qu’elle ait refait le monde, j’y ai déjà le droit avec les amies d’Aria* « Tout va bien ? Tu ne fais jamais le ménage à moins que quelque chose cloche. ». Quelques bruit de pas, la voix se remit à bavasser, bizarrement je ne trouvais pas cette dernière désagréable, bien que trop curieuse, mais après tout c’étais dans la nature des femmes. « Écoutes, je suis venue aujourd'hui pour te parler de… quelque chose. Ça peut paraître un peu fou mais– ». *oula !* ma main lâcha la poignée, finalement étonné. « Tu n'as pas l'impression que certaines choses sont bizarres ces derniers temps ? Je veux dire, j'ai l'impression que– ». Je reculai quelques pas tentant de comprendre, Lexi avait-elle tourné d’un autre bord, cela pouvais expliquer l’urgence, un besoin vital de comprendre si elle préférait la saucisse à la salade. Bon dans le principe l’idée de deux nanas dans mon lit ne me déplaisait pas. Mais l’idée de les écouter pleurer sur la possibilité qu’elles s’aiment devenait nettement plus casse couille.

J’inspirai profondément.

*Bon si c’est sa solution pour oublier Devon et me lâcher, pourquoi pas ?* j’avançai de quelques pas et me postai contre le mur attendant de connaitre la suite de la déclaration d’amour, si tout se passait bien, les bisous allaient s’en suivre. Et faire avaler la pilule de ma sortie. De là, je les laisserais se crêper le chignon et irais récupérer Aria pour midi. Voila un programme que j’espère faisable.
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MessageSujet: Re: Parce que les battements d'un coeur sont incontrôlables ft Alex (et Malin?) [HOT] Parce que les battements d'un coeur sont incontrôlables ft Alex (et Malin?) [HOT] EmptyJeu 17 Mai - 20:32

« Je peux rentrer ? » Fit Malin – ou Devon qui sait ?

    Je restais stoïque face à lui -ou elle- comme figée. Etait-ce Malin ou Devon ? Je pourrais certainement deviner son identité quand il parlerait. Je reconnaissais sa façon de parler, enfin la plupart du temps en tout cas. Je le regardais, et acquiesçais sans dire un mot. Malin/Devon fit quelques pas dans mon appartement avant d’afficher un air étonné, ou perplexe peut être.


« Tu as fais le ménage, c'était pas dans cet état– » Devon marqua une pose puis ajouta « La dernière fois que je suis venue »

    C’était Devon. Je doutais que Malin ne se souvienne de l’état de mon appart, franchement. Mais je ne comprenais pas pourquoi il parlait par sous-entendus. Après tout, il ne savait pas qu’Alex était là –ce qui était bien mieux à mon avis- donc il pouvait parler normalement. J’entendis un léger bruit dans ma chambre. J’espérais que Devon ne l’avait pas entendu. S’il se rendait compte qu’Alex était là, je… je ne sais pas ce qu’il se passerait et je ne voulais même pas ne savoir ! Je refermais la porte d’entrée et me retournais vers Devon, les mains toujours tremblantes et le cœur battant toujours la chamade –je ne savais pas si c’était du au fait que j’étais paniquée ou si c’était du à ce que je m’apprêtais à faire avec Alex, peut-être même les deux d’ailleurs.


« Tout va bien ? Tu ne fais jamais le ménage à moins que quelque chose cloche. » Reprit Devon.

« Comment ça ? » Fis-je feignant de ne pas comprendre.

    Bon ok, je n’étais pas fan du ménage. Mais bon, mon appart n’était pas spécialement un foutoir non plus. Et puis en ce moment j’avais une vie assez compliquée, donc je ne passais pas beaucoup de temps chez moi. Je revenais pour me doucher, me changer manger un bout et je repartais. Bon j’y dormais aussi. Bref, tout ça pour dire que je n’y étais pas souvent ces temps-ci. Mais en général j’étais plutôt du genre à ranger au fur et à mesure histoire de ne jamais avoir de « grand ménage » à faire. C’est mon côté flemmard qui ressortait. C’était rare que je me laisse autant submerger par le bordel. De toute façon, je ne faisais pas le ménage quand j’étais énervée ou stressée ou je ne sais quoi d’autre. Pour ça j’avais déjà l’alcool, la drogue et le sexe, alors pourquoi rajouter le ménage dans la liste des trucs qui me déstressaient ?


« Écoutes, je suis venue aujourd'hui pour te parler de... quelque chose. Ça peut paraître un peu fou mais– »

    Oh putain, qu’est ce qu’il allait me sortir cette fois ? J’étais habituée à ses excentricités. Depuis qu’il était dans le corps de Malin, j’avais l’impression qu’il devenait taré. Ça devait-être les hormones féminines qui le rendaient fou. Pour un pur mec, un peu macho sur les bords, comme Devon, se retrouver dans le corps d’une fille et avoir ses règles devait paraître bizarre. Ça me rappelle un film que j’ai vu sur un gars qui se réincarne dans le corps d’une fille, puis quand il est bourré il couche avec son meilleur ami et le gars dans le corps d’une blonde tombe enceinte. Quand j’avais vu ce film en zappant à la télé –ça datait de quelques années maintenant- j’avais pas mal ris. Mais maintenant je ne voyais pas ce film de la même manière, en même temps je ne pensais pas que ça pouvait être possible à l’époque où je l’avais vu, et maintenant je vivais cette situation. Pendant une seconde j’imaginais qu’il arrive la même histoire à Devon –la vision de Devon couchant avec Alex et tombant enceinte me donna limite envie de vomir. Il fallait vraiment qu’il retourne dans son corps ! Ou au moins qu’il trouve le moyen d’aller dans un corps masculin, ce serait toujours ça de pris. Que non seulement ça devait vraiment l’atteindre –il semblait devenir fou, il commençait à parler comme un con de bourgeois ce qui m’irritait réellement- mais ça m’atteignait moi aussi. Bien sur quand on voit me je me tape limite un mec tous les soirs ça se voit pas. Disons que c’est un moyen d’oublier Devon le temps d’une partie de jambes en l’air. Mais je commençai un peu à en avoir marre de coucher avec n’importe qui. Il fallait peut-être que j’arrête d’être dévergondée comme ça -je n’aimais pas utiliser le terme de « trainée » ou tout ce qui s’en rapprochait, pourtant c’est bien comme cela qu’on pouvait me décrire. Cela faisait environ dix ans que j’étais comme ça. Peut-être qu’un jour je changerai. Je pense que je me réfugie dans le sexe quand j’ai des problèmes. Quand Devon retournera dans son corps je n’aurai certainement plus besoin de me réfugier dans l’alcool, la drogue ou le sexe. Enfin, seul le temps nous le dira de toute façon.


« Tu n'as pas l'impression que certaines choses sont bizarres ces derniers temps ? Je veux dire, j'ai l'impression que– »

« Que quoi ? » Répondis-je un peu inquiète.

    Devon continuait à être énigmatique. Il ne pouvait pas parler normalement et me dire pourquoi il était là tout simplement ? Je n’aimais pas rester dans le flou comme ça, ne pas comprendre de quoi on me parler, ou être dérangée pour… rien. Mais c’était Devon, c’était une exception. N’empêche qu’en ce moment il m’irritait. J’avais l’impression qu’à force de jouer les « Malin » devant la famille Llewellyn ça lui montait à la tête. On aurait dit, qu’au fur et à mesure que le temps s’écoulait il devenait Malin. C’était flippant. J’espérais sincèrement que ce ne soit qu’une impression et pas la réalité que je me sentais mal lui dire « tu es un homme Devon, tu n’es pas Malin ». Bon ok, cette image semblait plutôt comique. Mais bon, ça ne l’était pas.


« Que quoi, Devon ? » Dis-je en insistant bien sur son prénom « Si tu parler de ta réincarnation dans une petite bourgeoise à la con, oui c’est plutôt bizarre en effet. Mais ça va faire un an, tu ne t’es pas habitué maintenant ? »

    Soudain je me rappelais de la présence d’Alex derrière la porte. Eh merde ! Espérons qu’il n’ait rien entendu. Mais bon, Alex était du genre à écouter aux portes et à faire chier le monde en ressortant les choses qu’il apprenait sur les gens. Putain, ce mec était vraiment un con. Heureusement que c’était un bon coup, sinon je l’aurais jeté je pense. Quoiqu’il peut-être sympa quand il veut. Mais qu’est ce que je raconte ? Je parle d’Alex là ! Faut pas rêver non plus !
    Je reposais mon regard sur Devon, un peu honteuse de penser à Alex – surtout honteuse qu’il soit dans la pièce d’à côté- mais surtout curieuse de voir ce qu’il voulait.

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MessageSujet: Re: Parce que les battements d'un coeur sont incontrôlables ft Alex (et Malin?) [HOT] Parce que les battements d'un coeur sont incontrôlables ft Alex (et Malin?) [HOT] EmptyLun 13 Aoû - 0:26

bon désolé je déteste abandonné mais la ces trop entre une absente et l'autre invisible sa fais un peu trop longtemps dure ce rp en restant correcte
sur mes mots

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MessageSujet: Re: Parce que les battements d'un coeur sont incontrôlables ft Alex (et Malin?) [HOT] Parce que les battements d'un coeur sont incontrôlables ft Alex (et Malin?) [HOT] Empty

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Parce que les battements d'un coeur sont incontrôlables ft Alex (et Malin?) [HOT]

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