messages : 470 date de naissance : 23/05/1992 date d'inscription : 06/02/2012 age : 32
bind the circle situation: c'est compliqué avec: Lexi E.LawrenceMalin I. Llewellyn | Sujet: bonjour, bonjour, vous êtes en retard •• av. rebekah { keep going on Dim 6 Mai - 15:30 | |
| Il y avait quelque chose d'assez étrange et glauque à l'idée de remettre – ou plutôt de « mettre » dans mon cas – un pieds dans un établissement scolaire comme le lycée. Je veux dire, je ne manque pas d'éducation mais tout ce que j'ai appris, je l'ai appris soit par moi-même – on est jamais mieux servi que par soi-même – ou par feu mon grand-père. Je ne peux pas dire que je me sois raté étant donné que j'arrive tout de même à tenir l'illusion d'une surdouée mais quand même. Des frissons ne cessaient pas de se propageaient à travers ma colonne vertébrale. C'était flippant. Très flippant. J'aurais pris mes jambes à mon cou mais je refusais d'être mis en déroute par quelque chose d'aussi... Bah d'aussi con. Je n'ai jamais eu peur de mourir lorsque j'affrontais un connard de délinquant ou encore même un sorcier ; alors prendre la poudre d'escampette devant l'enseignement supérieur. Ça jamais ! Se serait véritablement un comble si Devon Smith fuyait devant l'adversité. Enfin, là, j'étais plutôt Malin mais c'était pareil. Je crois. Et puis toute cette histoire nouvelle visite, c'était forcément pour son – mon – bien. Le lycée n'était pas en lui-même une forteresse pourvue d'un labyrinthe mais lorsqu'on ne connaissait pas, et bien.. On finissait comme moi un peu plus tôt dans la matinée : entre deux couloirs entrain de réfléchir sérieusement sur la direction à prendre. Genre, une décision aussi importante que celle d'épargner ou non la vie d'une personne. J'avoue que lorsque on est adolescent – comme c'est moi cas, bonjour la régression, putain de Karma de merde – c'est quelque chose de très important. Et puis d'après ce que j'avais entendu des conversations « adultes » des Llewellyn, j'étais coincé ici jusqu'à ce que j'obtienne mes A levels, c'est-à-dire jusqu'à la fin de l'année. Un an. C'est long. Très long. Surtout pour quelqu'un d'aussi patient que moi. Oui, je n'étais pas patient pour un sous. D'ailleurs, je commence sérieusement à m'échauffer là. Je veux bien que l'on soit dispensé d'une visite pour nous aider à nous intégrer mais que se soit avant les cours et pas après. On a déjà subi pas mal de choses entre temps. Genre les bousculades – alors là, j'étais dans mon élément et je jubilais en silence – ou les cours – et les incessants jacassements de quelques bécasses. Oui. L'Enfer.
Je crois bien que le pire jour de l'année, c'est la rentrée. Surtout lorsqu'elle se déroule cinq semaines après la « véritable » rentrée. L'Australie, je pouvais gérer, j'étais un peu plus dans mon élément. Je ne vais pas vous mentir ; je suis bel et bien allé au lycée dans ma jeunesse mais seulement trois jours si je me souviens bien. D'ailleurs, ça avait plus que agacer mon grand-père mais que pouvait-il y faire ? Je n'étais pas fais pour vivre dans un encadrement aussi carré et surveillé. Ça me foutait les jetons. Et ça continue encore aujourd'hui. A moins que se soit à cause de l'accoutrement que je portais. Je ne comprends pas ce qu'il prend aux mères de subitement s'inquiéter des vêtements que leur enfants portent lorsqu'ils sont en société. C'est totalement stupide puisque c'est finalement un jour comme les autres. On ne fait rien d'autre que se faire chier. Et énormément. Je n'étais là que depuis une demi journée et j'avais déjà envie de me pendre dans les toilettes pour hommes. Âh. Il faut que je reprennes mon habitude d'aller aux toilettes des filles mais ce petit bonhomme sur la porte me semblait si familier à chaque fois que je le croise que j'ai envie de le rejoindre. Il faut dire que la fille en jupe est vachement moins stylée.
Je jetais un coup d'œil à ma montre [ pour les curieux ] qui pendait autours de mon cou en essayant de faire abstraction de la poitrine assez conséquente que je rencontrais avant de soupirer. Deux heure quarante cinq. Je fulminais silencieusement tandis qu'un petit sourire forcé se formait sur mes lèvres à l'intention des élèves qui traversaient le couloir en me saluant. Ce n'était pas très juste, pourquoi avait-on insisté pour que je repasse ce cauchemars ? Je doutais que cela soit aussi productif que la semaine dernière lorsque j'avais rencontré Tabatha – au moins, elle m'avait fait oublié durant les quelques trente minutes de visite que nous étions au lycée ! Et le pire, c'est que de nouveau, je me retrouvais seule ! Enfin, je supposais qu'il y avait tout de même quelqu'un avec moi. Quelqu'un qui comme moi n'aurait pu se libérer plus tôt. Sinon cela ne pouvait que me faire penser qu'on avait évité de me mettre avec quelqu'un parce que mon « guide » était une calamité. Ce qui n'était guère très engageant. Quitte à pourrir une journée, autant pourrir la mienne, c'est ça ? Sympa. Pourquoi est-ce que c'était toujours moi qui prenait les pires à chaque fois ? Être coincé dans le corps d'une femme ne devrait-il pas être suffisant ? Bon dieu, il y a des gens bien pires dans le monde que moi ! Enfin, je crois. Oui. Oui. Bien pires. Alors allez donc vous acharnez sur eux plutôt que sur moi !
Aller, on attend encore quelques minutes. On va lui donner le bénéfice du doute. Il peut très bien avoir été pris dans les embouteillages. Mais qu'est-ce que je racontes, c'est peu probable des embouteillages au lycée ! Ou alors il s'est coupé en cours de cuisine et se vide lentement de son sang à ce moment même. Non. On m'aurait prévenu quand même si ce genre d'accident était arrivé. J'espère. Un soupir passa ma gorge. Encore cinq minutes. Si à moins dix, personne n'a pointé le bout de son nez, tant pis pour cette foutue visite. Je crois que je me démerderais bien mieux seul ! J'avais très bien survécu une semaine sans, non ? Je n'aurais plus que à demander un plan à Tabatha ou à Jaylin, qui elle avait eu sa visite malgré son soit-disant rendez-vous de la semaine dernière. Non mais quand même plus d'un quart d'heure que je poireaute comme un con dans le couloir devant l'accueil de l'administration. Si cette conasse de secrétaire me lance encore un sourire, je crois que je vais perdre mon sang froid. Autant partir avant qu'il n'y ait des morts. |
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messages : 182 date de naissance : 24/09/1994 date d'inscription : 22/02/2012 age : 30
bind the circle situation: célibataire avec: S. Holly Lones | Sujet: Re: bonjour, bonjour, vous êtes en retard •• av. rebekah { keep going on Ven 18 Mai - 20:45 | |
| Trente millième appels pour le lycée de Coventry. Une horreur, il ne comprenait définitivement rien. L’administration de cette école était un vrai désastre. Effectivement, Rebekah était déjà venue une première fois au lycée cette semaine pour obtenir des papiers attestant la scolarité de la jeune Wakefield. Cette dernière avait obtenu lesdits papiers mais visiblement ce n’était pas les bons pour l’université. C’était quoi cette blague ?
Aujourd’hui, Rebekah commençait les cours plus tard donc elle décida de passer au lycée pour obtenir les bons papiers. Si la secrétaire lui disait encore de patienter, Reby finirait pas la tuer. C’était une expression évidemment, quoi que…(a). C’était toujours cette horrible veille secrétaire qui était là lors de la scolarité de Rebekah. Cette secrétaire allait finir par devenir centenaire ! Toujours en retard, la brunette courut à travers les couloirs du lycée, elle avait un peu de mal à s’y retrouver car elle était entrée par un autre côté que celui habituel. Elle courut jusqu’au couloir centrale où elle percuta quelqu’un. Maladroite, Rebekah fit tomber ces feuilles.
« – Oh pardon, je ne regardais pas où j’allais. Foutu lycée. » murmura la jeune femme
Rebekah rassembla tout ces affaires puis se leva et fit un sourire d’excuse à la jeune femme qui avait l’air d’attendre quelque chose…
HJ: Sorry pas terrible, je ferai mieux au prochain post ♥ |
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