Elle était bien gentille ma petite Tabatha, mais à toujours rater ses sortilèges quand elle venait à la maison pour que je l’aide à apprendre à maitriser ses pouvoirs, mon stock d’herbes, de bougies, de cristaux et autres babioles magiques en tous genres commençait cruellement à baisser. Autrement dit, il était l’heure d’aller faire les courses et malheureusement, on ne trouve pas tout ça au centre commercial. Je devais donc me rendre jusqu’au marché noir de Foleshill - encore une information dégotée dans le grimoire de ma défunte mère, qu’est-ce qu’il pouvait être utile celui là - pour aller faire mes petites courses. Ma sœur était partie au lycée avec une amie ce matin là, et je n’aurais donc pas à marcher jusqu’à Foleshill. Après avoir dressé une liste de tout ce qu’il me fallait, j’attrapais mon sac, mes clés de voiture, et prit la direction de Foleshill.

L’avantage, c’est qu’au marché noir, on ne croisait pas qui que ce soit qui ne trempe pas de près ou de loin dans le surnaturel. Je ne risquais donc pas de croiser un ami de l’Université, qui me prendrait pour une dingue branchée vaudou et irait raconter ça à tout le monde. J’ai entendu dire que la chasse aux sorcières, ça n’était pas très drôle… J’aimerais autant ne jamais avoir à vérifier. Je m’étais donc garée pas très loin du marché noir, et avait terminé le reste du chemin à pieds. J’avais l’habitude de venir au Marché Noir et savait que ceux qui trainaient dans le coin n’étaient pas tous des enfants de cœur. N’étant pas du genre à me laisser impressionner, je pris la direction de la boutique où j’avais l’habitude de me rendre et y entrait. Je connaissais bien la boutique, et en fit donc rapidement le tour pour prendre tout ce que je pouvais choisir moi-même, la vendeuse étant déjà occupée avec une autre cliente. Des bougies, quelques plantes et herbes magiques… Tout ce dont j’avais besoin et qui ne se trouvait pas dans l’arrière boutique.

Occupée à faire mes emplettes, je n’avais pas fait attention à l’autre cliente qui se trouvait ici et, me rendant vers le comptoir pour demander à la vendeuse ce qui ne se trouvait pas dans les rayons, je remarquai une jeune femme, qui devait avoir environ la trentaine, assise auprès du comptoir, la vendeuse la regardant l’air inquiet. Tiens, avait-elle fait un malaise ?

Je n’étais pas vraiment une experte en la matière, ne faisant que très peu de malaises moi-même. En fait, ça ne m’était arrivé qu’une fois. C’était peu après la mort de ma mère. Mon père étant aux abonnés absents depuis que j’avais 4 ou 5 ans, et j’avais donc du prendre le relais pour m’occuper de ma sœur. Après une compétition de natation, le manque de sommeil aidant, je m’étais littéralement écroulée. Je ne savais donc pas trop quoi faire pour aider la jeune femme.

Après tout, je faisais des études de journalisme, pas de médecine moi ! Mais bon, je n’allais pas simplement payer mes articles et me sauver comme ça, ce n’était pas du tout mon genre. J’étais peut être une tête en l’air un peu folle dingue, mais négliger les autres, mêmes les inconnus, ce n’était pas mon genre. « Euh, vous voulez que j’appelle un médecin ou quelque chose ? » Demandai-je à tout hasard. Ca serait au moins un moyen de me rendre utile. Je resserrai ma prise sur les articles que j’avais dans les bras, en équilibre précaire - eh oui, la tête en l’air que je suis n’a bien entendu pas pensé à prendre un sac - afin de ne pas les laisser tomber sur le sol. Je n’avais pas vraiment envie de faire le ménage, j’en avais bien assez à faire à la maison.

Bon, je voulais bien reconnaitre que l’atmosphère de la boutique était un peu étouffante, dès qu’il y avait un peu de monde, j’avais l’impression que j’allais étouffer la dedans, mais bon, de la à faire un malaise. Cette jeune femme devait avoir un problème pour s’être sentie mal. Enfin, ça n’était pas mes oignons mais bon, c’était quand même bizarre. On ne fait pas de malaises sans raison. Mais bon, que je sache ou non pourquoi elle a fait un malaise, je ne pourrais guère y faire grand-chose, hormis lui proposer d’appeler un médecin, ou un verre d’eau ou quoi que ce soit d’autre. Moi qui me baladais toujours avec de quoi grignoter dans mon sac - en cas de fringale - n’avait cette fois pas prit mon sac à main, donc je ne pouvais même pas lui offrir un truc à manger. Autrement dit.. Je ne servais pas à grand-chose.

« Non ça va, c'est gentil, c'est passé. » Assura la jeune femme. Je fronçais cependant les sourcils, pas vraiment convaincue. Quand je la vis se lever apparemment sans avoir de vertiges ou quoi que ce soit, je fus un peu rassurée. « Mais allez y, je vous laisse passer mon tour, je n'avais pas encore fini quand j'ai vu le… » Ajouta-t-elle. Bizarrement, elle interrompit la fin de sa phrase. Apparemment, tous les articles que j’avais dans les n’étaient pas un indice suffisant pour qu’elle devine que j’étais une sorcière, car elle avait la tète de quelqu’un qui se retient de trop en dire de peur de faire une gaffe. « C’est rien, je suis pas pressée je peux attendre. » Dis-je tout d’abord, mes emplette toujours dans les bras, priant intérieurement pour que rien ne tombe, maladroite comme j‘étais. « Mais vous pouvez parler librement hein. Je vais pas vous prendre pour une folle. Personne ici vous prendra pour une folle en fait, aucun humain… Normal, ne vient jamais ici. » Ajoutai-je, faisant référence à la fin de la phrase qu’elle avait tue. Les seuls humains qui venaient dans cette boutique étaient des accro au vaudou qui connaissaient l’existence du monde surnaturel. Ils faisaient plus peur que la majorité des sorciers, d’ailleurs. Tout ça pour dire que quoi que la jeune femme ait voulu dire, elle ne m’aurait probablement choquée. Cela faisait trois ans environ que j’avais découvert mes pouvoirs alors j’avais eu le temps de me documenter sur le surnaturel, assez pour avoir une bonne idée générale de tout ce qui concernait le surnaturel, même si je ne me vanterais certainement pas de tout savoir. C’était loin d’être le cas.

C’était un exploit que je n’ai jamais fais de boulette concernant la magie. J’avais une fâcheuse tendance à ne pas réfléchir avant de parler, mais pour la magie, ça devait être comme une seconde nature, allez savoir. Je savais que personne, hormis mes amis sorciers, ne devait savoir ce que j’étais. Bon, après je sortais tellement de bêtises que si je venais à faire une boulette un jour, j’arriverais bien à rattraper le coup et tout le monde penserait que je plaisantais. C’est l’un des avantage d’être un vrai boulet. On ne vous prend que très rarement réellement au sérieux quand on a l’habitude que vous passiez votre temps à plaisanter.

Mais là, pas besoin de me cacher. C’est pourquoi j’avais dis à l’autre cliente, dont j’ignorais encore l’identité, qu’elle pouvait parler librement devant moi sans craindre de se faire prendre pour une folle. « C'est gentil à vous de me dire ça.. je me suis sentie mal parce qu'en fait... je.. j'ai eu la vision d'un fantôme quand vous êtes arrivée. Je suis médium. » Me répondit-elle. Un fantôme ? Medium ? Tiens, de la nouveauté. Je n’avais jamais rencontré de medium auparavant. En fait, je n’avais rencontré que des sorciers - et des humains, cela va de soi - ce qui expliquait ma surprise. « Et en général quand je vois des apparitions, il me faut toujours un petit moment pour me remettre, je sais que ça parait ridicule mais, j'y peux rien, je suis comme ça, très sensible aux apparitions que je ressens. » Ajouta la jeune femme. Je savais ce que c’était. Il m’arrivait aussi, lorsque je me risquais à des sorts plus puissants, d’avoir un sacré coup de mou une fois le sort réalisé. Cela n’arriverait plus quand notre cercle serait lié, mais pour le moment, j’avais appris à utiliser l’énergie que la nature pouvait m’offrir pour éviter ce genre d’incidents, ou en tout cas les minimiser. N’importe quel pouvoir demande de l’énergie, et il faut bien la puiser quelque part, si c’était valable pour les sorciers, cela devait l’être également pour les mediums. « Oh, d’accord, je vois. Ca m’arrive aussi avec la sorcellerie. Moins maintenant que j’ai appris à utiliser mes pouvoirs correctement, mais bon. C’est normal, je suppose. » répondis-je. Je ne voulais pas trop m’avancer, car je ne savais que peu de choses sur les mediums.

Lorsque la jeune femme me demanda « Vous vous appelez comment ? », je réalisais que je ne m’étais pas présentée. C’était tout moi ça. Je discute, je discute, mais ne prend même pas la peine de dire qui je suis. « Oh, pardon, j‘ai oublié de me présenter. Je m’appelle Katniss, Katniss Darkholmes. » Répondis-je avec un sourire. Je ne lui avais pas demandé son nom, mais je me doutais qu’elle se présenterait à son tour juste après que je l’ai fais. C’était logique.

« On pourrait finir nos achats et je vous invite pour aller boire un petit café à la maison ou en ville ? Qu'est-ce que vous en dites ? » Me proposa la jeune femme. Je réfléchis un bref instant. Je n’avais pas vraiment quoi que ce soit de prévu. J’avais envisagé de me rendre au B’Well Coffee après mes emplettes, histoire d’aller y embêter ma meilleure amie Tabatha, mais je ne l’avais pas prévenue, donc annuler ma petite visite ne lui changerait rien, surtout qu’elle était probablement coincée en cuisine à préparer des cupcakes pour un régiment, afin qu’ils puissent être vendus dans le café de son père. « Hmm, ça me va. J’ai presque tout ce qu’il me faut de toute façon, et je n’ai rien de prévu. » Répondis-je. Discuter avec elle me permettrait peut être d’en savoir plus sur les mediums, et j’étais toujours partante pour en apprendre davantage sur le monde surnaturel alors pourquoi pas ?

Je m’étais toujours doutée qu’il y avait bien plus d’êtres surnaturels à Coventry qu’on pouvait le croire. Enfin, toujours. Depuis que j’avais découvert mes pouvoirs. Je le sentais, au fond de moi. Je sentais que cette ville regorgeait d’énergie surnaturelle, et je ne devais pas être la seule à le savoir étant donné que des chasseurs trainaient eux aussi à Coventry. J’avais eu le malheur de tomber sur deux d’entre eux alors que j’étais en forêt en train de pratiquer la magie, et si l’un d’eux n’avait pas fait en sorte que je remarque leur présence - j’étais sure qu’il l’avait fait exprès, même si je ne m’expliquait pas pourquoi - je ne serais probablement plus de ce monde pour en parler. Enfin, tout ça pour dire que je n’étais pas si surprise que ça de voir une médium se balader au marché noir. Je n’en avais jamais rencontré mais si il y avait des sorciers à Coventry, alors pourquoi pas des médiums ? Il serait égoïste de se croire les seuls êtres dotés de pouvoirs à se balader en ville.

« Ravie de te connaître Katniss, moi c'est Samantha... Sam... Callahan alors comme ça tu es une sorcière? Tu fais quel genre de pouvoir en fait ? » Me demanda la médium. Samantha, ou Sam, comme elle venait de me l’apprendre car comme je m’en doutais, elle s’était elle aussi présentée avant de me poser sa question concernant mes pouvoirs. C’était d’ailleurs compliqué de répondre à cette question. Il y avait tellement de choses qu’une sorcière pouvait faire avec ses pouvoirs, pour le peu qu’elle sache comment s’y prendre. Télékinésie, commander aux éléments naturels, ensorceler des gens… et d’autres choses bien plus dangereuses incluant des forces beaucoup plus destructrices et malfaisantes que de s’amuser à faire voler des objets par la simple force de sa pensée - forces que je n’avais pas vraiment envie d’essayer de m’amuser, quand je pensais à la catastrophe que cela avait provoqué il y a des années de ça à l’Université. « Eh bien… C’est assez varié. C’est pas un seul pouvoir en particulier. » me contentai-je de répondre. Si je commençais à partir dans mes explications, on était pas rendues surtout que les explications ça n’était pas vraiment mon truc et que je finissais souvent par embrouiller les gens plutôt que de les aider. Nous aurions de toute façon tout le loisir de discuter de ça une fois que nous aurions quitté la boutique. « Juste le temps de payer mon achat et on pourra partir » m’informa Sam. Il fallait moi aussi que je paye mes achats et une fois qu’elle eu payé ses emplettes, je posais mes articles sur le comptoir et payais la vendeuse qui me mit mes articles dans un sac. Quelle bonne idée, cela m’éviterait de redevenir la miss catastrophe que je suis et de tout faire tomber une fois sortie de la boutique.

Une fois que j’eu récupéré mon sac, Sam reprit la parole. « Je n'habite pas très loin, à environ une demi heure en dehors de la ville, en général j'aime bien y aller à pied, j'ai bien une voiture mais je ne la prend que rarement sauf si j'en ai vraiment besoin. » M’informa-t-elle. Elle était donc venue à pied depuis la bas ? Elle avait bien le courage car le quartier d’Earlsdon - elle ne l’avait pas mentionné, mais il avait suffit qu’elle mentionne qu’elle vivait hors de la ville pour que je le devine - n’était pas non plus la porte à côté. Et j’avais beau être sportive, je n’avais pas vraiment envie d’aller jusqu’à chez elle à pieds, de revenir jusqu’à ma voiture ici, à Foleshill, puis reprendre la route vers chez moi. Et puis, laisser ma voiture trainer à Foleshill, ce n‘était pas l‘idée du siècle, car ce n‘était pas vraiment le quartier le mieux fréquenté. « Eh bien, j’ai ma voiture garée pas très loin, ça m’embêterait de la laisser ici. Donc on pourrait aller jusque chez toi avec ma voiture ? Ça irait plus vite. » Proposai-je. Ma voiture n’était plus qu’à quelques mètres de là de toute façon, nous n’aurions pas de détour à faire. Je me dirigeais donc vers mon véhicule avec Sam, qui reprit la parole, revenant sur le sujet des sorcières. « Tu es devenue sorcière comment ? » Me demanda-t-elle. Ça, c’était une question à laquelle je pouvais facilement répondre, je n’eus donc pas à y réfléchir très longtemps. « Eh bien, je suis née comme ça. On ne peut pas devenir sorcière, c’est… Dans les gènes, on va dire. Ma mère était une sorcière également, tout comme ma grand-mère. Mais je n’ai découvert tout ça il y a seulement un peu plus de trois ans. D‘ailleurs, parlant de ma mère, c‘est amusant parce que son nom de jeune fille était aussi Callahan. » Expliquai-je, tout en ouvrant mon véhicule, avant de poser mes emplettes sur la banquette arrière, laissant Samantha s’installer côté passager. Callahan n‘était pas un nom très rare, mais je n‘avais pas pu m‘empêcher de relever la coïncidence. « Il va falloir que tu m’indique la route jusqu’à chez toi par contre. » Ajoutai-je, en mettant le moteur en route.

Je m’étais toujours doutée qu’il y avait bien plus d’êtres surnaturels à Coventry qu’on pouvait le croire. Enfin, toujours. Depuis que j’avais découvert mes pouvoirs. Je le sentais, au fond de moi. Je sentais que cette ville regorgeait d’énergie surnaturelle, et je ne devais pas être la seule à le savoir étant donné que des chasseurs trainaient eux aussi à Coventry. J’avais eu le malheur de tomber sur deux d’entre eux alors que j’étais en forêt en train de pratiquer la magie, et si l’un d’eux n’avait pas fait en sorte que je remarque leur présence - j’étais sure qu’il l’avait fait exprès, même si je ne m’expliquait pas pourquoi - je ne serais probablement plus de ce monde pour en parler. Enfin, tout ça pour dire que je n’étais pas si surprise que ça de voir une médium se balader au marché noir. Je n’en avais jamais rencontré mais si il y avait des sorciers à Coventry, alors pourquoi pas des médiums ? Il serait égoïste de se croire les seuls êtres dotés de pouvoirs à se balader en ville.

« Ravie de te connaître Katniss, moi c'est Samantha... Sam... Callahan alors comme ça tu es une sorcière? Tu fais quel genre de pouvoir en fait ? » Me demanda la médium. Samantha, ou Sam, comme elle venait de me l’apprendre car comme je m’en doutais, elle s’était elle aussi présentée avant de me poser sa question concernant mes pouvoirs. C’était d’ailleurs compliqué de répondre à cette question. Il y avait tellement de choses qu’une sorcière pouvait faire avec ses pouvoirs, pour le peu qu’elle sache comment s’y prendre. Télékinésie, commander aux éléments naturels, ensorceler des gens… et d’autres choses bien plus dangereuses incluant des forces beaucoup plus destructrices et malfaisantes que de s’amuser à faire voler des objets par la simple force de sa pensée - forces que je n’avais pas vraiment envie d’essayer de m’amuser, quand je pensais à la catastrophe que cela avait provoqué il y a des années de ça à l’Université. « Eh bien… C’est assez varié. C’est pas un seul pouvoir en particulier. » me contentai-je de répondre. Si je commençais à partir dans mes explications, on était pas rendues surtout que les explications ça n’était pas vraiment mon truc et que je finissais souvent par embrouiller les gens plutôt que de les aider. Nous aurions de toute façon tout le loisir de discuter de ça une fois que nous aurions quitté la boutique. « Juste le temps de payer mon achat et on pourra partir » m’informa Sam. Il fallait moi aussi que je paye mes achats et une fois qu’elle eu payé ses emplettes, je posais mes articles sur le comptoir et payais la vendeuse qui me mit mes articles dans un sac. Quelle bonne idée, cela m’éviterait de redevenir la miss catastrophe que je suis et de tout faire tomber une fois sortie de la boutique.

Une fois que j’eu récupéré mon sac, Sam reprit la parole. « Je n'habite pas très loin, à environ une demi heure en dehors de la ville, en général j'aime bien y aller à pied, j'ai bien une voiture mais je ne la prend que rarement sauf si j'en ai vraiment besoin. » M’informa-t-elle. Elle était donc venue à pied depuis la bas ? Elle avait bien le courage car le quartier d’Earlsdon - elle ne l’avait pas mentionné, mais il avait suffit qu’elle mentionne qu’elle vivait hors de la ville pour que je le devine - n’était pas non plus la porte à côté. Et j’avais beau être sportive, je n’avais pas vraiment envie d’aller jusqu’à chez elle à pieds, de revenir jusqu’à ma voiture ici, à Foleshill, puis reprendre la route vers chez moi. Et puis, laisser ma voiture trainer à Foleshill, ce n‘était pas l‘idée du siècle, car ce n‘était pas vraiment le quartier le mieux fréquenté. « Eh bien, j’ai ma voiture garée pas très loin, ça m’embêterait de la laisser ici. Donc on pourrait aller jusque chez toi avec ma voiture ? Ça irait plus vite. » Proposai-je. Ma voiture n’était plus qu’à quelques mètres de là de toute façon, nous n’aurions pas de détour à faire. Je me dirigeais donc vers mon véhicule avec Sam, qui reprit la parole, revenant sur le sujet des sorcières. « Tu es devenue sorcière comment ? » Me demanda-t-elle. Ça, c’était une question à laquelle je pouvais facilement répondre, je n’eus donc pas à y réfléchir très longtemps. « Eh bien, je suis née comme ça. On ne peut pas devenir sorcière, c’est… Dans les gènes, on va dire. Ma mère était une sorcière également, tout comme ma grand-mère. Mais je n’ai découvert tout ça il y a seulement un peu plus de trois ans. D‘ailleurs, parlant de ma mère, c‘est amusant parce que son nom de jeune fille était aussi Callahan. » Expliquai-je, tout en ouvrant mon véhicule, avant de poser mes emplettes sur la banquette arrière, laissant Samantha s’installer côté passager. Callahan n‘était pas un nom très rare, mais je n‘avais pas pu m‘empêcher de relever la coïncidence. « Il va falloir que tu m’indique la route jusqu’à chez toi par contre. » Ajoutai-je, en mettant le moteur en route.

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