« Si tu l’aimes tellement cette veste, je peux toujours la remettre. ». Lança-t-elle sur un ton amusé.

Je ne pus cependant retenir un sourire face à sa tentative de retournement. Les choses allaient si vite que je ne pouvais même pas me rendre compte que le solitaire endurci que j’étais venait de se casser. Bon il faut avouer que nous avions mis comme un accord d’en parler à personne, de rester sagement éloignés devant tous, pour éviter les vagues. C’est vrai qu’après six ans de silence, revenir annoncer que j’étais un loup et en couple avec la jeune chasseuse du village allait faire plus que des vagues. Surtout avec mon têtu cousin germain. Enfin pour le moment je voulais pas y penser, les problèmes j’en avais une vraie collection et celui là était loin d’être le plus désagréable.

La chatouillant de plus belle, je ne fis pas vraiment attention à la vitesse ni même au changement que j’effectuais et en moins de temps qu’il en faut pour le dire. Aria se retrouva plaquée contre le chêne voisin alors que mes mains enserraient ces cuisses autour de mes hanches.

« J’ai plutôt envie de retirer le reste… »murmurais-je dans son cou alors que ma bouche sillonnait la douceur de sa peau. Lentement mais surement mes mains se frayèrent un chemin le long de ses côtes, touchant du bout des doigts la dentelle de son soutien-gorge. « Trop vite, bien trop vite » Chantait amusée une petite voix dans mon crane. Alors que je brulais de la toucher de l’avoir à moi. Mes lèvres allèrent se clouer sur les siennes, caressant de la langue la douceur de ses dernières. Reprenant un peu de constance, je l’enlaçai tendrement pour l’allonger sur le lit de mousse avant de retirer mon haut et de me pencher au dessus d’elle.

« on est à armes égales ta veste, mon tee-shirt ! » J’attrapai ses côtes et la chatouillai à nouveau, « Alors toujours décidée à remettre ta veste ? » Dis-je tout en remontant doucement vers son visage, laissant un baiser ça et là sur son ventre, son cou et me stoppant à quelques centimètres de ses lèvres.

« Alors action ou vérité ? Et fais gaffe, à ce jeu je suis plutôt doué. » J’arquai un sourcil tout en écoutant son cœur hurler.

Il était bien rare que je me retrouve en forêt autrement que pour chasser. J'avais parfaitement conscience des dangers qui s'y cachaient, de jour comme de nuit, et n'y venait généralement que pour chasser, avant de repartir aussi sec. On ne peut pas vraiment dire que ce soit un endroit me rappelant de très bons souvenirs. Et pourtant cette nuit, j'étais là sans penser à toutes les mauvaises nuits passées dans ces bois – y compris la pire d'entre elles – blottie contre Kaleb auprès d'un feu de camp, sous la lune et les étoiles. S'en serait même romantique si on oubliait comment la soirée avait commencé.

Mon cœur battait la chamade et bien entendu, Kaleb prenait un malin plaisir à me taquiner sur le sujet alors je l'avais moi même cherché un peu à mon tour en lui disant que si il voulait, je pouvais toujours renfiler ma veste. Ça m'arrangerait légèrement, car ainsi, il ne pourrait plus entendre les battements de mon cœur qui s'emballait chaque fois que ses lèvres venaient effleurer ma peau. Ma reflexion lui arrache un sourire, mais je ne m'attendis pas à sa réaction suivante. Sans que je n'ai le temps de réagir ni même de me rendre compte de quoi que ce soit, je me retrouvais de nouveau les jambes autour de ses hanches, le dos plaqué à l'arbre. Si il était habitué à ce genre de déplacements à vitesse grand V, ce n'était pas mon cas et je me retrouvais donc quelque peu désorientée, mais je n’eus guère le temps de reprendre mes esprits que déjà, il me murmurait au creux du cou  « J’ai plutôt envie de retirer le reste… » alors que ses lèvres reprenaient déjà leur petite manège contre ma peau.

Si lors de notre premier baiser – lors duquel nous nous étions retrouvés dans exactement la même position – Kaleb s'était montré plutôt sage, il commençait déjà à se montrer un peu plus entreprenant ; je pouvais sentir ses mains remonter sous mon t-shirt, le long de ma taille, de mes côtés, jusqu'aux environs de mon soutien gorge, m'arrachant quelques frissons qui n'avaient plus rien à voir avec la fraîcheur de cette nuit. Je fermais les yeux, savourant le contact de ses lèvres, de ses mains contre ma peau et bientôt ses lèvres vinrent rejoindre les miennes. Tout allait tellement vite que moi, pourtant habituée à passer mon temps à cogiter à propos de tout et n'importe quoi, ne prenais pas le temps d'analyser ce qu'il se passait. Je réagissais instinctivement, sans réfléchir.

Il ne m'en laissait de toute façon pas le temps car à peine eut-il détaché ses lèvres des miennes qu'il m'enlaçait déjà - et si je cru l'espace d'un instant que c'était simplement pour me remettre les pieds sur terre, je me trompai lourdement. Il me déposa en douceur sur un lit de mousse avant de commencer à retirer son t-shirt, me donnant tout le temps de dévorer du regard son torse pour le moins musclé avant de se pencher sur moi. « On est à armes égales ta veste, mon tee-shirt ! » Fit-il avant de me chatouiller de nouveau. Je ris de nouveau, tentant de me libérer de cette douce torture, mais me gardais bien de lui dire que nous n'étions pas vraiment à armes égales. En effet, j'avais tout loisir d'observer son torse alors que je me trouvais moi même toujours en débardeur et qu'il n'avait donc de son côté pas grand chose à regarder.

« Alors toujours décidée à remettre ta veste ? » Demanda-t-il, m’arrachant de nouveaux frissons en déposant ça et là des baisers jusqu'à se stopper à quelques centimètres de mes lèvres. Frustrée qu'il se soit arrêtée en si bon chemin alors que mes lèvres mourraient d'envie de retrouver les siennes, je décidais à mon tour de le faire languir un peu. « Hmmm, je sais pas trop... Il faut que j'y réfléchisse. » Dis-je d'un air faussement pensif, retirant ma main de son torse sur lequel je l'avais machinalement glissée.

Cette petite pause avait au moins le mérite de me donner l'occasion de reprendre mes esprits, ce qui n'était pas plus mal. Il était rare que je m'autorise à perdre le contrôle de la sorte et tout allait si vite que j'avais besoin de souffler, d'autant plus qu'il nous embarquait petit à petit vers un terrain sur lequel je n'étais pas des plus à l'aise, étant comme je le lui avais dis précédemment, une véritable nouille dans tout ce qui concerne les relations amoureuses et tout ce qui s'en rapproche. J'avais eu quelques petits amis, mais ne me donnait jamais vraiment le temps de leur accorder mon attention, toujours trop occupée à ma vie et mes petits secrets. Bon, je n'étais pas vraiment non plus une vraie débutante en la matière. Disons seulement que le nombre de mes partenaires pouvait se compter sur les doigts de la main...

« Alors action ou vérité ? Et fais gaffe, à ce jeu je suis plutôt doué. » Me demanda-t-il, arquant un sourcil interrogateur. « Alors tu vas t'amuser plus que moi parce que je suis plutôt nulle. Mais si ça peut te faire plaisir... Action. » Répondis-je. Choix risqué, répondre par vérité aurait été beaucoup plus sage mais au point où j'en étais. Rien ne se passait comme habituellement ce soir de toute façon, alors autant continuer dans cette lancée, je verrai bien où tout cela me mène.

Un feu bois, des étoiles, la douceur d’une nuit été le tout aromatisé par la saveur suave du corps Aria. Son cœur palpitant, son corps brulant tout en elle était que perfection. Si parfaite que j’en venais à me demander si la vie me jouet pas un tour. Trois heurs plutôt seulement je revenais ici sans conviction, certain d’une chose simple suite à une information donné. J’étais la pour Savannah la pour en finir avec rage qui me consumer et me voila face a la plus improbable des situations et pourtant je me sentais bien, comme entier. Oui comme si la paix enfin m’habité alors que durant six années mes sentiment n’était que colère dissimulé.

Comment j’en étais arrivé là, moi qui la fuyez par le passé, enfin la fuir et un grand mot, j’évité tout simplement d’être un abruti avec une gamine qui vivais sa première idylle alors que j’étais bien plus âgé qu’elle. J’avoue que l’idée de me prendre une volé par sa famille aidé en rien non plus. Sortir avec la fille unique d’une fratrie de chasseur était vraiment suicidaire. Bref les années s’écoule, la vie suis son cour et me voila torse nue l’embrassent, j’avais plus aucune attache avec ma propre survie, mais j’avoue que l’idée de mourir des mains d’un chasseur sans avoir tué mon ex ne me tenter pas vraiment, mais bon mourir d’une façon ou d’une autre autant vivre la vie avec ce qu’elle vous offre en attendant l’heurs fatidique.

Enfin tour est il que tout ces pensé survoler mon esprit ne retirant en rien les sentiments qui me noyais peu à peu et m’enivrais. Pourtant une petite voix intérieur me soufflé oublié mon désire et de faire les choses bien. Mes lèvres dansé sur les siennes de plus en plus langoureusement alors que nos mains ce joignez dans de fine caresse. Mais alors que je plonger mon regard dans le siens un son répétitif remonté a mes oreilles. Je mis un temps avant de comprendre. Me relavant rapidement j’attraper l’appareil oublié sur le sol près de la veste. Et remarquais bien malgré mon le nom Alex.

Vue l’heur et connaissant mon cousin, l’appel était pas pour des clous. Il pouvait être trop protecteur, ou pénible mais jamais envahissant.

« Je pense que tu devrais répondre sa a l’air important »

Je reviens aussi rapidement près elle et lui tendis l’appareil. Ma placent dans son dos pour l’enlacer.

La nuit devait être avancée depuis un bon moment quand je me réveillai sur ce lit à demi nu, seul souci, c'est que je n’avais aucune idée de l’endroit où je me trouvais, j’avais beau me creuser rien à faire, aucune image, pas la moindre idée. Me relevant j’allai me passer de l’eau sur le visage et planter mon regard dans le miroir, quelques marque de griffures parcouraient mon torse, une entaille recouverte d’un bandage de fortune baillés sur mon abdomens. Alors que mon épaule arborait une marque de morsure bien visible et propre de toute marque de sang. Avais-je eu un accident? Avais-je simplement trop bu ? Le soucie dans toute cette connerie c'est que j’avais mal nul part si ce n’est aux diverses marques sur moi. Me tournant je ne pu cacher un sourire face à deux grandes zébrures entourant mes épaules et mes hanches. Bon visiblement je n’avais pas passé la nuit avec une tendre.

Retournant dans la chambre j’inspectai du regard le décor et visiblement quelle que fut mon coup du soir, la chambre n'était pas fameuse. Le lit à demi décédé semblait ne tenir que pour la forme alors que sa tête de lit cassée en deux ne tenait qu’au fait qu’elle fut attachée au mur couvert d’une tapisserie horrible. J’arquai un sourcil tout en approchant de la fenêtre où apparaissaient les docs. Voila qui faisait la paire, chambre glauque et zone de pèche qui sent mauvais. Fouillant dans mes poches, je tombai sur un téléphone. C'est à ce moment que mon regard croisa quelques armes et une veste qui semblait m’appartenir. Malheureusement aucune info sur mon identité et pourquoi j’étais là. Les armes, les marques ? Était-je un tueur? Un poulet? Ou alors dans l’armée ?

Un brin agacé je me mis à fouiller le téléphone, et n’eu pas plus d'information, si ce n’est un unique message d’une certaine Aria qui semblait me prévenir de son absence ce soir et de penser à nourrir Alex et changer l’eau de son bocal.

Aria, Aria, ce prénom me disait quelque choses, est-ce ma femme ? Ma fille ?

Est-ce une bonne idée de l’appeler si ce fut l’une ou l’autre? Et surtout qu’allais-je lui sortir? Bonsoir désolé d'appeler aussi tard je ne sais pas où je me trouve, je suis dans une chambre sur le port et visiblement je n’ai pas du passer la nuit seul, le souci c'est que je ne me rappelle même plus mon nom?… Non franchement pas la meilleure façon de demander de l’aide.

J’attrapai la chemise et l’enfilai, rapidement je découvris la sommes de sang qui la parsemait. Voila qui ne me rassurait pas plus. Quoi que j’avais fais, visiblement je ne devais pas rester ici, mais pour aller où ? L’option Aria semblait plus sure que toutes les autres visiblement.

J’attrapai le téléphone et cherchai dans le répertoire le nom désiré et finis par le trouver sous le surnom de cousine. Cela me soulagea un brin alors que je me demandais si dans mes relations il n’y avait que des femmes. Étais-je un mac ou alors une sorte d’escorte ?

Bref les réponses viendraient avec elle.

Apres quelques sonneries, une voix féminine m’interpella.

« J’ai besoin ton aide là » Je me mis à fouiller la pièce mais rien pas même une adresse alors que je reprenais la parole aussi rapidement. « Je ne me rappelle de rien, je suis couvert de sang et visiblement une bonne partie m’appartient, je suis dans une chambre d'hôtel sur le port, je suis peut-être brut de pomme, mais je … ne sais même pas qui je suis et qui tu … bref aurais-tu la gentillesse de venir si t'es pas trop occupée? » Je marquai un temps regardant encore autour de moi. « J’aurais bien nourri Alex et changé l’eau de son bocal, mais je crains de pas être en état…» J'attendais sa réponse quand une sorte de brûlure me terrassa, faisant tombé l’appareil sur le sol et me faisant rapidement sombrer aussi.

Vous avez déjà ressenti ça ? Cette sensation d'oublier tout le reste ? D'oublier vos problèmes, vos peines, le passé et toute la douleur qu'il vous apportait, l'incertitude du futur et les inquiétudes qui l'accompagnaient, ce moment où tout le reste du monde semble s'évanouir temporairement, ne vous laissant plus que vous et cette personne qui a miraculeusement réussi à vous sortir le reste de la tête ? Moi non plus. Pas avant ce soir en tout cas. Et pourtant en ce moment même, j'avais la tête vide, plus de vampire, de chasse, de vengeance, plus rien. Tout ce qui m'importait, c'était ce moment et les sensations qui l'accompagnaient. Les lèvres de Kaleb dansant langoureusement contre les miennes, mon cœur qui battait à tout rompre contre ma poitrine, mes doigts qui se glissaient dans ses cheveux, caressaient la peau nue de son torse ou bien allaient se joindre aux siennes... Le reste ? Eh bien pour la première fois de ma vie, je l'avais oublié, complètement. Pour la première fois depuis bien trop longtemps, je me sentais légère, comme si tout le poids que j'avais sur les épaules s'était envolé aux contact des douces caresses de Kaleb.

Interrompant momentanément nos baiser, Kaleb plongea son regard dans le mien, son visage à seulement quelques centimètres du mien et je me laissais aller à me perdre dans le vert de ses iris, un léger sourire aux lèvres, mes doigts effleurant machinalement son torse avant que ma main n'aille se glisser dans son dos.

Je fus arrachée à ma contemplation quand il se releva soudainement, bien trop vite pour que je n'ai le temps de comprendre ce qui lui prenait. Me redressant, tentant de reprendre mes esprits et de redescendre – difficilement – sur terre, je le vis récupérer quelque chose sur le sol. Mon portable. Qui sonnait. Je n'avais pas besoin de lire le nom sur l'écran pour savoir de qui il s'agissait. Qui d'autre qu'Alex m’appellerait à une heure si avancée de la nuit ? « Je pense que tu devrais répondre ça a l’air important » Fit Kaleb en revenant près de moi pour me donner le téléphone. Si Alex m'appelait à une heure pareil, sachant pertinemment que j'étais partie chasser, c'est forcément que c'était important. Il n'était pas idiot et savait que la sonnerie de mon téléphone ameuterait toutes les bestioles du coin si je me trouvais au milieu des bois, faisant fuir mes proies ou au contraire, les attirant à moi pour les plus téméraires et me mettant donc en danger. Il ne m'appelait qu'en cas d'urgence.

Je m'empressais de décrocher alors que Kaleb se plaçait derrière moi pour m'étreindre de nouveau. « Allo? » Répondis-je. La voix familière d'Alex ne tarda pas à se faire entendre dans l'appareil. « J’ai besoin ton aide là » Commença-t-il de but en blanc. Cette phrase eu pour effet de me faire reprendre immédiatement mes esprits. « Je ne me rappelle de rien, je suis couvert de sang et visiblement une bonne partie m’appartient, je suis dans une chambre d'hôtel sur le port, je suis peut-être brut de pomme, mais je … ne sais même pas qui je suis et qui tu … bref aurais-tu la gentillesse de venir si t'es pas trop occupée? » Enchaina-t-il, ses paroles m'alarmant de plus en plus. Il était blessé et ne se rappelait plus de rien ? Même plus de son identité... Ou de la mienne ? Dans quel pétrin s'était-il encore fourré ? « J’aurais bien nourri Alex et changé l’eau de son bocal, mais je crains de pas être en état…» Ajouta-t-il finalement. « J'arrive tout de suite, tu bouges pas, ok ? » L'informai-je, mais un bruti dans l'appareil attira mon attention. Comme si le téléphone venait de tomber et ça n'était définitivement pas normal ? « Alex ? Alex?! » Appelai-je à travers le micro du téléphone, ne me souciant même plus de quel créature de la nuit pourrait m'entendre. Aucune réponse.

Je raccrochais, laissant échapper un juron avant de me relever brusquement. « Je dois y aller, je suis désolée. » Dis-je à Kaleb sans autre préambule, me dépêchant d'aller récupérer ma veste, mon arbalète et le carquois qui l'accompagnait. Alex avait un problème, et quand il avait un problème j'accourais automatiquement, même au plus minime. Kaleb devait s'en douter. J'avais déjà perdu Aaron, il était hors de question que je perde Alex aussi. Il devait de totue façon comprendre l'importance de la situation car je ne doutais pas une seule seconde qu'il ait entendu la totalité de la conversation. « On se revoit plus tard, ok ? Faut vraiment que je me dépêche de retrouver ma voiture là, je suis vraiment désolée. » M'excusai-je une nouvelle fois. Je pris tout de même le temps de déposer un baiser sur ses lèvres en guise d'au revoir, ne souhaitant pas perdre de temps, catastrophée rien qu'à l'idée de la distance qui me séparait encore de mon véhicule. Il ne manquerait plus que je croise un vampire en chemin, histoire de me ralentir tiens, avec la poisse que je peux avoir par moment.

Vous pouvez donner votre vie pour une personne, sa personne n’en doute, le mériterait elle ? Cela seul vous peu le dire ou en avoir l’intime conviction. Quand j’avais attrapé le téléphone, j’avais machinalement lus le nom. Et comme je le disais plus tôt il y a peu de personne pour qui on pourrait mourir et celle qui appeler était sans aucun doute en pole position pour moi. J’avais grandis a ces coté, il m’avait bien souvent couvert et je l’avais plus une fois sortie affaire quand on père trop violant lui tombé dessus. Aria ne ce fis pas prier non plus pour répondre. Alex avais ces défauts, avais son caractère mais a n’en pas douté avais sacrifié beaucoup pour ces proches et cela faisais de lui, une de ces personnes pour quoi on pourrait tout en cas de problème.

Alors que j’enlacer aria contre moi, chaque mot de mon cousin m’arriver comme un coup de couteau. Six ans, six longues années sans nous être vue. J’avais du l’abandonné lui est tant autres. Oh je sais dit ainsi on peu prendre cela pour un acte de lâcheté. Mais il en était rien, j’avais fus ma vie pour ne pas la détruire, en une nuit j’avais fais naitre le pire des monstres, un monstre qu’a l’époque je ne contrôler pas du tout et qui aurais put anéantir ce qui compter pour moi. Alex en faisais partie, bien que chasseur et mérite aurait-il était capable de m’abattre. J’en doute, d’autant que je sais que je ne pourrais le faire de mon coté si ce fus lui.

Le plus effrayant dans ma mutation fus sans aucun doute la démesure du monstre qui m’habité et la vitesse avec la quel mon corps ce musclé, la rapidité du changement physique que je n’aurais pus expliqué a nul autres. Les mensonges de mon père qui durant tout ma vie m’avais clamé que j’avais un avenir autres que ce monde dans le quel baigné ma mère. Jusqu'à finir par m’avouer qu’il était nais avec ce gène comme son ex femme et que ma mère l’avais aimé ainsi, qu’il m’avait formé au combat tout deux pour mon bien sans pour autant me laissé interagir dans cette univers pour me préserver de cette monstruosité. Avait il seulement pensé que pour m’évité ce soucie il aurait mieux valu m’en parler. Bref le problème ce soir était pas dans mes origines, le soucie était qu’avais tout cela je ne pouvais agir pour aidé mon cousin qui devais me pensé mort depuis des lustres.

Je resté donc mué, alors aria hurle au combiné le nom d’Alex ce levant comme une tornade pour récupéré ces affaires et partir a sa recherche. J’aurais pu bondir, la prendre dans les bras et l’emporter a sa voiture en toute sécurité. Mais allais savoir pourquoi, je n’arrivais à me mouvoir. La peur ? Non la honte d’avoir fuis, d’avoir abandonné mon cousin a son sort alors que je pensé moi-même qu’au miens. Aria m’embrassa rapidement et disparu entre les arbres me laissant assis sur le sol ou moins d’une minute plutôt je l’enlacer. Plantant mon regard dans la lune j’inspiré profondément et en quelques seconde je me retrouver a courir dans sa direction, il ne me fallu pas bien longtemps pour la retrouver et bien qu’on avait jouet a cache-cache tout a l’heur le jeu y était plus et je ne courais plus aussi gentiment. Bondissant rapidement je me placer devant elle et amorcé le choque de son corps contre le miens. L’attrapant sans complexe pour lui évité la chute inévitable.

Pausant ma main sur ces lèvres pour contenir un cri ou autres face a l’attaque qui n’en était pas vraiment une.

« Laisse moi te reconduire je n’ai pas envie que quoi ce sois te retarde. » je la soulevai doucement puis plaçant sa tête sur mon torse toujours nue. Faut avouer que dans la précipitation j’avais tout délaissé, mais bon une fois aria en sécurité dans sa voiture, je pourrais tout récupérer et me défouler sur les vampires de la zone.

Kaleb n'avait pas vraiment réagi quand je m'étais levée pour récupérer mes affaires mais pour le moment, c'était le cadet de mes soucis. J'ignorais ce qui lui prenais mais je n'avais pas vraiment le temps de m'en soucier. Si la conversation avec Alex m'avait inquiétée, entendre le téléphone chuter et qu'il ne me réponde pas n'avait certainement rien arrangé. Une fois ma veste enfilée rapidement, mon carquois sur le dos et mon arbalète à la main, je m'étais mise à courir aussi vite que possible à travers les bois, priant intérieurement pour ne croiser la route d'aucun vampire. Je n'avais pas le temps pour ça. Heureusement que j'étais habituée à courir à travers ces bois depuis le temps ce qui avait considérablement développé mon endurance, car le chemin qui me séparais de ma voiture était relativement long. Trop long.

Je courrais à bonne allure, aussi vite que je le pouvais tout en évitant de trop m'épuiser afin d'être sure d'arriver jusqu'à ma voiture quand un obstacle inattendu se dressa devant moi, me barrant la route sans me laisser le temps de le contourner ou de m'arrêter. Percutant celui qui s'était mis en travers de mon chemin de plein fouet, je manquais de tomber mais il me retins, plaquant une main sur ma bouche pour retenir le cri de surprise qui s’apprêtait à traverser mes lèvres. Désorientée par la précipitation et l'obscurité des bois, je décidais de ne pas faire dans la dentelle et ma main qui ne tenais pas l'arbalète plongea à ma ceinture pour se saisir du manche de mon couteau, mais les paroles de l'homme arrêtèrent mon geste.

« ]Laisse moi te reconduire je n’ai pas envie que quoi ce sois te retarde. » Fit la voix familière de Kaleb. Un soupir de soulagement m’échappa. J'avais cru un instant me retrouver coincée à combattre un vampire au lieu de courir à la rescousse d'Alex. « Tu m'as fais peur idiot, préviens la prochaine fois ! » Ronchonnai-je – plus pour le principe qu'autre chose – alors que Kaleb me soulevais doucement pour me placer contre lui. Je ne protestais pas ; même avec mon poids à porter, il était un loup garou et irait considérablement plus vite que moi.

Le trajet jusqu'à mon véhicule fut en effet rapide et une fois arrivés, Kaleb me déposa sur le sol. Je sortis mes clés de ma poche et sans prendre le temps de ranger mon attirail dans le coffre balançais Arbalète et carquois sur la banquette arrière avant de claquer la portière. Me saisissant ensuite d'un stylo qui traînait dans le vide poche, je me saisis de la main de Kaleb et y notais en vitesse mon numéro de téléphone « Tiens, mon numéro. Appelle moi demain si tu veux des nouvelles d'Alex. » Fis-je avant de déposer un rapide baiser sur ses lèvres pour ensuite m'engouffrer dans ma voiture, claquer la portière derrière moi et prendre la direction du port. Heureusement qu'à cette heure avancée de la nuit, les routes étaient relativement désertes car ce n'était pas le moment pour qu'un traînard vienne me ralentir. Vraiment pas le moment.